icu.next-video

Contenu proposé par

France Télévisions
Publicité
reprendre la vidéo

Aimé à 100% par nos utilisateurs

Regarde cette vidéo et gagne facilement jusqu'à 15 Lumniz en te connectant !

Il n’y a pas de Lumniz à gagner car tu as déjà vu ce contenu. Ne t’inquiète pas, il y a plein d’autres vidéos, jeux, quiz ou articles intéressants à explorer et toujours plus de Lumniz à remporter.

->   En savoir plus
Actualité03:06Publié le 17/05/2023

Les Jeux olympiques, bons pour l'économie ?

Décod'actu

Dernière ligne droite pour la France et Paris qui se préparent pour les JO d'été 2024 ! Mais accueillir les Jeux olympiques, est-ce bon pour notre économie ? 

Le coût des JO d'été

Tous les Jeux olympiques coûtent très cher et conduisent à des dépassements de budget : en moyenne trois fois plus que le budget initialement prévu. Il faut être prêt à temps quoi qu’il arrive, et les imprévus inévitables font gonfler les budgets ! Celui des  2024 a déjà augmenté de 10 %, pour suivre l’inflation (de 4 à 4,4 milliards d’euros). Et l’expérience laisse à penser que d’autres surcoûts viendront.

Qui sont les bénéficiaires des JO ?

L’ rapporte beaucoup d’argent :

  • le CIO (Comité international olympique) est le principal bénéficiaire : il reçoit l’argent des droits télévisés : 3 milliards d’euros environ. Il en reverse ensuite une petite fraction au pays organisateur : cela ne paie jamais les coûts de l’organisation.
  • il y a aussi des bénéfices indirects. Le secteur du bâtiment et des travaux publics profite de la construction des infrastructures. L’hôtellerie, les industries d’accueil bénéficient de l’affluence des spectateurs. L’organisation des Jeux impose, par exemple, de disposer d’au minimum 40 000 chambres d’hôtel par jour dans la ville d’accueil. Entre la construction et l’activité pendant les Jeux, l’emploi et l’économie sont stimulés.

Ces gains sont considérables mais doivent être nuancés :

  • les infrastructures sportives, bien souvent sous-utilisées après l’événement, peuvent finir totalement abandonnées, comme à Athènes ou Rio.
  • pour le secteur du tourisme et de l’hôtellerie, les Jeux attirent certains visiteurs, mais en découragent d’autres dissuadés par les prix élevés des hôtels, la fermeture de certaines activités pendant les Jeux, et les foules de spectateurs. Pour les villes déjà très touristiques comme Paris, cela peut avoir au bout du compte un impact négatif. Il y a eu par exemple moins de visiteurs au Royaume-Uni en 2012 qu’en 2011.

Les JO sont une fierté nationale

Les Jeux olympiques font plaisir à la population. On a constaté une augmentation de la satisfaction des Londoniens pendant la période entre les cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux en 2012. Mais cet effet, de courte durée, s’est estompé dès le mois de septembre suivant les Jeux.

Les JO sont également une vitrine pour les fédérations sportives, incitant les gens à découvrir des sports et à les pratiquer. Pourtant la pratique du sport dans le pays n’augmente pas globalement après les Jeux.

Les Français peuvent donc se réjouir d’accueillir les Jeux, tout en restant conscients des limites économiques d’un tel accueil. Le budget des derniers JO en France, ceux d’Albertville en 1992, a dépassé de 300 % les prévisions annoncées.

Réalisateur : Maxime Chappet

Auteur : Alexandre Delaigue

Producteur : France Télévisions, Corner Prod

Année de copyright : 2023

Année de production : 2023

Publié le 17/05/23

Modifié le 17/05/23

Ce contenu est proposé par