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Militaires et civils dans la Grande Guerre (1914-1918)
Les cours Lumni - CollègeDe quelle façon les militaires et les civils sont-ils impliqués dans la Première Guerre mondiale ? Explications avec Pierre, professeur d'histoire-géographie.
Téléchargez en PDF :
- le diaporama du cours,
- le plan détaillé,
- un article complémentaire « La Grande Guerre sur mer, la Marine et les marins en guerre » de l'universitaire Tristan Lecoq, Revue d'histoire maritime N°22-23, PUPS 2017.
Le plan du cours
Introduction
En 1914, coexistent deux systèmes d’alliances très différents : les Centraux contre les Alliés.
Ils partagent le même sentiment d’agression de part et d’autre :
- Entkreisung (encerclement) allemand et « Revanche » française.
- Course aux armements et course aux effectifs (le dreadnought en 1906, la loi de trois ans en 1913).
- Fin du « splendide isolement » britannique, Entente cordiale (1904) et accords anglo-russes (1906).
- « Union sacrée » en France et Burgfrieden (trêve politique) en Allemagne.
Les plans sont prêts depuis le début du XXe siècle (leçons des guerres russo-japonaise et balkaniques) :
- Plan XVII français (offensives en Lorraine et en Alsace, accords militaires franco-russes de 1892 et 1912, accords navals franco-britanniques de 1912-1913).
- Plan Schlieffen allemand (« Renforcez l’aile droite … »).
I. Les opérations militaires : quatre ans de siège des Empires centraux
A - La primauté du front occidental : la guerre française
- L’entrée en guerre, les premières défaites, la Marne.
- La guerre de tranchées et l’épuisement : Verdun et la Somme.
- L’échec des offensives et les mutineries : la terrible année 1917.
B - La fin de la guerre : des offensives puissantes et meurtrières
- Un « Chemin des dames » allemand.
- L’initiative aux Alliés.
- Les derniers combats sur le sol français.
C - A l’est, en Europe centrale, sur le théâtre maritime : la Révolution et la mer
- Le front russe : opérations et désagrégation.
- L’Europe centrale : imbroglio balkanique et révolution bolchévique.
- La Grande Guerre sur mer : le théâtre de la victoire (l‘échec de la bataille de surface, la guerre sous-marine, les convois).
II. Le front et l’arrière : « Pourvu qu’ils tiennent ! »
A - La vie du soldat : le front et l’ « arrière-front »
- Une vie rythmée par la guerre.
- L’ « arrière-front » des combats.
- Les fantassins et la ligne de feu.
B - L’arrière de l’ « arrière-front » : les usines, les femmes, la vie politique
- Les usines : produire pour la guerre (les usines d’armement et les travailleurs étrangers).
- Les femmes : travailler pour la guerre (à la ferme, à l’usine, à la ville).
- La vie politique : gouverner en guerre (de l’ « Union sacrée » aux gouvernements de guerre).
C - Consentement, contrainte, obéissance : la question de l’autorité
- Exercer l’autorité : le temps de guerre.
- La mesure de l’obéissance : les conseils de guerre aux Armées.
- La durée de la guerre : la mutation de la relation d’autorité.
III. Faire la guerre, faire la paix : la naissance d’un nouveau monde
A - La question du règlement du conflit
- Les tentatives de paix et les conditions de la paix.
- La répression des pacifistes et la censure.
- En finir avec le conflit.
B - Pertes, destructions, traumatismes
- Une « saignée » aux conséquences incalculables.
- Des destructions au visage d’une France meurtrie.
- Un coût financier sans précédent.
C - Les leçons militaires du conflit
- L’évolution du combat d’infanterie.
- Les armes nouvelles et leur concept d’emploi.
- Tirer des leçons et figer des principes.
Conclusion
Une ambigüité militaire :
- une mobilisation militaire et civile totale.
- des leçons d’organisation politique et économique vite oubliées.
- des enseignements militaires rapidement figés dans le conformisme.
Une ambigüité politique :
- pas d’entrée des troupes alliées en Allemagne, mais un retour des armées allemandes « invaincues » sur le front (F. Ebert), trahies par l’arrière (la révolution et le Dolchstoss ou coup de poignard dans le dos).
- un armistice signé par des militaires du côté allié, des civils du côté allemand : l’état-major prussien est exonéré des fautes militaires et de la défaite politique.
- la république allemande naissante porte la tache initiale d’avoir capitulé et trahi (die Novemberverbrecher ou « criminels de novembre »).
Une ambigüité diplomatique :
- Versailles est « une paix bâclée » (M. Launay) et « un armistice de vingt ans » (Foch).
- la guerre continue sur le front de l’est (en Pologne, avec les Tchèques, en Baltique, avec les corps francs allemands …) et sur le front idéologique et international : le communisme (Lénine : « La révolution mondiale passera sur le cadavre de la Pologne ») jusqu’en 1920 et la bataille de la Vistule.
- de la guerre mondiale à la guerre civile et à la guerre internationale : les Soviets imposent une autre version de l’internationalisme que celui de Wilson.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni se retirent de la lutte anti-bolchévique au début 1920, laissant la France dans le rôle de gendarme de l’Europe et dans un double tête-à-tête tragique, avec les Soviets et avec l’Allemagne.
Réalisateur : Didier Fraisse
Producteur : France tv studio
Année de copyright : 2020
Publié le 08/06/20
Modifié le 11/12/23
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