Le krach d'octobre 1987


Publié le 15/10/2012 • Modifié le 13/06/2023

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Un certain lundi 19 octobre 1987, la bourse de New York enregistre une chute de 23 % de l’indice Dow Jones en l’espace d’une séance. C’est le  Black Monday  en référence au  Black Thursday  du 24 octobre 1929.

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Que s’est-il passé ? En définitive, depuis que le dollar n’est plus indexé sur l’or, il ne cesse de faire le yo-yo. Après s’être envolé jusqu’en 1985, il reperd 50 % de sa valeur deux ans plus tard. Si l’économie américaine y gagne, les risques d’inflation grandissent et les pays du G7 entendent mettre fin à la baisse. La Banque centrale américaine décide de remonter fortement les taux d’intérêt pour maintenir l’attractivité du dollar. Au début de l’année 1987, une véritable euphorie règne. Sur 5 ans, les actions ont cru de 190 % sur les marchés américains, 250 % en Grande-Bretagne et 330 % à Paris.

Mais ces taux d’intérêt élevés deviennent vite incompatibles avec le marché des actions. Ce phénomène perturbe le mouvement important de spéculation boursière, dans la mesure où les frais financiers hypothèquent désormais gravement le rendement de ces placements et freinent l’investissement. Le 19 octobre, ces perspectives nouvelles provoquent un krach boursier de grande ampleur affectant toutes les autres grandes places financières du monde. En effet, des programmes informatiques lancent des ordres de ventes automatiques. C’est l’effet domino : la baisse d’un grand nombre de valeurs entraîne mécaniquement et sans contrôle la chute démultipliée sur tous les marchés financiers de l’ensemble des cotations. Chaque trader joue également à la baisse en tentant de se débarrasser au plus vite des titres avant qu’ils ne soient trop bas.

Cette crise a montré que le marché dérégulé et livré à lui-même constitue un risque pour sa propre stabilité. Heureusement, ce krach fut sans lendemain et l’activité économique va ainsi rapidement rebondir. L’année suivante, à la demande du Congrès, seront mis en place des coupe-circuits, destinés à stopper toute négociation sur les marchés en cas de baisse de plus de 10 %.


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