Tokyo se situe dans la plaine du Kanto. Tout autour, s’articulent des villes telles que Kobé, Nagoya ou Osaka. La mégalopole japonaise ne compte pas moins de 105 millions d’habitants, soit environ 80 % de la population japonaise. Tokyo abrite à elle seule 14 millions d’habitants, soit 10 % de la population japonaise globale. C’est une métropole géante que l’on aurait beaucoup de peine à comparer à la ville de Paris et ses 2,1 millions d’habitants intramuros. Tokyo est une ville immense et tentaculaire. Malgré cela, c’est une ville verte telle que nous aurions du mal à imaginer qu’il puisse en exister. Quelles sont donc les spécificités de l’agglomération tokyoïte ?
Tokyo : une métropole au cœur de la mégalopole japonaise
Au cœur de la mégalopole japonaise, Tokyo s’ouvre sur l’océan Pacifique. Elle est organisée autour des grands centres financiers, politiques, économiques, culturels et technologiques que sont Nagoya et Osaka. La mégalopole japonaise tissée par un réseau de villes, rassemble non seulement 80 % de la population japonaise mais concentre également 80 % de la production industrielle du pays.
Elle constitue une interface maritime incontournable, ce qui en fait l’une des plus grandes plaques tournantes d’échanges du monde. Formée par un conglomérat de villes qui se sont rejointes au cours des temps, Tokyo est la plus grande conurbation de la planète et un centre décisionnel majeur. C’est donc une véritable métropole qui exerce une influence organisationnelle sur la mégalopole dans son ensemble, tout en lui fournissant les impulsions nécessaires à son développement croissant.
Tokyo demeure cependant et malgré tout fidèle à ses origines éclatées. Cette ville qui se caractérise par son « étalement », peut en effet être considérée comme un agrégat de petits quartiers très autonomes centrés autour d’anciennes agglomérations.
Une ville en pleine mutation
En laissant la nature reprendre ses droits, en participant notamment à relier les espaces verts, les tokyoïtes dessinent une nouvelle alliance. Un nombre grandissant d’espèces animales et végétales investissent ainsi Tokyo. Il est ainsi courant d’y croiser de petits ratons laveurs répondant au doux nom de « tanukis ». Ce mouvement général qui se retrouve dans de nombreuses villes. L’être humain prend peu à peu conscience qu’il est un des éléments du monde et de la nature, nature qu’il doit respecter, sans empiéter plus que de besoin sur les autres espèces. En participant aux écosystèmes, il contribue de fait à l’équilibre dynamique et fragile de la vie.