Depuis la fin des années 1970, l’expression du « trou dans la couche d’ozone » a fait le tour du monde. Quelle réalité climatologique recouvre cette expression médiatique ?
Tout d’abord, cherchons ce qu’est l’ozone et à quoi sert ce gaz. L’ozone est une des composantes essentielles de l'atmosphère terrestre. L'ozone est une molécule qui protège les hommes et l’ensemble du monde vivant contre les rayons ultraviolets émis par le rayonnement solaire. Sans ozone dans la haute atmosphère, la vie ne serait pas possible.
Tout gaz produit à la surface de la Terre, s’élève dans les hautes couches de l’atmosphère. L’ozone (O3) peut s’associer à d’autres molécules, notamment celles issues des activités humaines. Dans certains cas, cette association peut conduire à faire disparaître la propriété de l’ozone, à savoir protéger des ultraviolets.
Dans les années 1970, les scientifiques se sont aperçus que les composés chlorés rejetés par les hommes détruisaient l’ozone. Ces chlorofluorocarbures (CFC) sont des molécules de synthèse qui étaient utilisées notamment dans les bombes aérosols, les extincteurs ou encore les dispositifs de réfrigération et de climatisation, donc les CFC étaient présents partout.
Techniquement parlant, cette destruction d’ozone ne se manifeste pas comme un trou dans une chemise. La destruction d’ozone doit plutôt être vue comme l’affaiblissement d’une couche qui deviendrait de plus en plus mince.
Amincissement de la couche d’ozone au dessus de l’Antarctique
Les scientifiques furent surpris de constater que cet amincissement existe au-dessus de l’Antarctique, continent dépourvu d’activités humaines. En réalité, c’est le froid extrême du continent qui explique que les composés chlorés « attaquent » l’ozone au-dessus du pôle Sud.
La communauté internationale se mobilisa, dans les années 1980, très fortement pour réduire les émissions de CFC si bien qu’aujourd’hui le « trou » est en cours de « guérison ». Le taux normal d’ozone devrait revenir autour des années 2030.