Paris et les Années folles

Pendant les Années folles (1920-1929), les jeunes d’après-guerre veulent s’amuser et vivre. Ils font de Paris leur terrain de jeu, et de cette décennie, la plus créative du siècle. Ils y sont parvenus grâce à une immigration venue de toute l’Europe. Sans eux, les années 1920, ne seraient jamais devenues les années folles.

Paris, capitale cosmopolite

Pendant les Années folles, Paris est la ville la plus cosmopolite au monde. Depuis la fin de la guerre, des étrangers venus de toute l’Europe ont émigré en France. Ils fuient la misère et la violence. Pour eux, la France est le pays des Droits de l’Homme, du progrès et de la justice sociale. Italiens, Juifs polonais, Espagnols, Arméniens, travailleurs coloniaux… Près de 3 millions d’immigrés trouvent refuge en France pendant cette décennie.

Paris, capitale des artistes avant-gardistes

Parmi ces immigrés, on trouve les plus illustres artistes du XX^e siècle : l’Italien Amedeo Modigliani, le Polonais Moïse Kisling, l’Espagnol Pablo Picasso, un Juif breton converti au catholicisme, Max Jacob, les Russes Marc Chagall et Chaïm Soutine, le Bulgare Jules Pascin, le Biélorusse Ossip Zadkine, le Roumain Tristan Tzara, le Hollandais Kees Von Dongen ou encore le Japonais Tsugouharu Foujita. Ces artistes exilés, immigrés ou apatrides font de Paris la capitale mondiale des avant-gardes.