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Marie Curie dans la guerre
Etincel : points de passage et d'ouverture
Quand la Première Guerre mondiale éclate, Marie Curie, deux fois auréolée du prix Nobel, décide de militer pour l’utilisation de la radiographie dans le traitement des blessés. Un engagement pour être enfin acceptée dans la société d’un pays qui n’était pas le sien, qui ne sera pas récompensé à sa juste valeur...
Marie Curie avant la Première Guerre mondiale
Marie Curie naît à Varsovie en 1867. L’accès à l’université étant interdit aux femmes dans son pays annexé par la Russie, c’est en France qu’elle va entreprendre de brillantes études de physique et de mathématiques. Elle obtient la nationalité française en épousant Pierre Curie, avec qui elle a deux filles, Irène et Eve. Le couple est récompensé par le prix Nobel de physique en 1903 pour ses travaux sur la radioactivité.
En 1911, quelques années après la mort de son mari, elle reçoit un deuxième prix Nobel, en chimie, grâce à son travail sur le radium et le polonium. Ses découvertes sont cependant dénigrées, notamment par la presse nationaliste, qui préfère dévoiler sa vie privée, comme sa liaison avec Paul Langevin. Son implication dans la Première Guerre mondiale va lui permettre de mettre fin à ces ragots.
Marie Curie sur le front
Dès le début du conflit, Marie Curie plaide pour que l’armée mette en place des services de radiologie près des combats. Cette nouvelle science consiste à créer des images du corps humain avec une différence d’opacité entre les os et les tissus. Elle permet ainsi aux médecins de localiser les fractures, les balles, ou les éclats d’obus sur un soldat. Toutefois, elle peut avoir des effets très nocifs sur le corps humain et pour ceux qui l’utilisent. L’état-major hésite, mais finit par accepter sa requête. Ce qui lui permet de former des aides-radiologistes et de créer 18 centres mobiles de radiographie, surnommés « petites Curies ». Elle-même part sur le front, avec sa fille Irène, à la rencontre des blessés.
Malgré tout, Marie Curie est toujours contestée, et n’obtient aucune récompense de l’Etat pour les services rendus à la nation, à l’exception de la médaille de l’Union des Femmes de France. Après la guerre, et ce jusqu’à sa mort en 1934, elle dirige l’Institut du radium, aujourd’hui appelé Institut Pierre et Marie Curie. Son engagement dans la Grande Guerre pour permettre aux soldats blessés de retourner rapidement au combat illustre celui de tant d’autres femmes, qui n’ont acquis aucune reconnaissance de la société. Comme le droit de vote, qu’elles n’obtiendront qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale...
Réalisateur : Samuel Coulon
Producteur : Réseau Canopé et Etincel
Année de copyright : 2020
Publié le 29/04/22
Modifié le 02/01/23