Le Pop Art est tendance
L’esthétisme et les couleurs dynamiques du Pop Art ont envahi le milieu des graphistes professionnels. Illustrations numériques, tableaux, imprimés et affiches reprennent des objets quotidiens ou les visages de célébrités « à la manière de » Roy Lichtenstein ou Andy Warhol.
Mao, Andy Warhol, 1973
© BPK, Berlin, Dist. RMN-Grand Palais / Jochen Littkemann
© The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / ADAGP, Paris 2013
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- Des logiciels et applications à portée de tous permettent d’apposer un effet Pop Art à ses photos ou de créer des logos et objets visuels dans l’esthétisme pop : outils d’édition classique (copier-coller, rogner, pinceau…) et filtres graphiques.
- Dans les objets de décoration, le plastique ou le latex est le support d’une iconographie empruntée au quotidien et à la culture populaire.
Le Pop Art se vend et fait vendre
- En 1989, le tableau de Roy LichtensteinTorpedo...Los! est vendu par la maison Christie's pour 5,5 millions de dollars, un record pour un artiste vivant à l’époque. En novembre 2012, à New York, Christie’s a vendu aux enchères 354 œuvres d’Andy Warhol pour un total de plus de 17 millions de dollars. Parmi elles, "Jackie", un collage de Jackie Kennedy, est parti à 626 500 dollars, plus du double de son estimation.
- Aujourd’hui, le Pop Art est devenu source d’inspiration de la publicité, dans un curieux retour aux origines. La Fondation Andy Warhol sélectionne des « objets » de la vie quotidienne pour y apposer (et vendre) son nom : la ligne Warhol de l’iphone5, la Pop Art Line des make-up de la marque française de cosmétique Nars… Dans la campagne publicitaire de Perrier « Fines bulles » pour l’été 2012, l’illustrateur Joseph McDermott détourne le Hopeless de Roy Lichtenstein.
- Pour 2013, la chanteuse pop rock Lady Gaga, aux excentricités flamboyantes et aux 64 millions de singles vendus, annonce la sortie de son troisième album Art Pop, dont elle veut faire une véritable plateforme multimédia. Admiratrice d’Andy Warhol, Lady Gaga épouse sa logique d’industrialisation de l’art à travers un regroupement d’artistes à son service et son entreprise, The Haus of Gaga (la maison de Gaga).