Comprendre le fonctionnement de la mémoire

La mémoire est une fonction fascinante de notre cerveau : elle nous permet d'enregistrer, de conserver et rappeler des informations… avec plus ou moins de précision !


Publié le 21/03/2016 • Modifié le 04/01/2023

Temps de lecture : 1 min.

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La mémoire : comment elle fonctionne ? 

Pour comprendre comment fonctionne la mémoire, il faut déjà comprendre le fonctionnement du cerveau, un organe fascinant mais extrêmement compliqué, puisqu’à l’intérieur d’une boîte crânienne on trouve presque 100 milliards de neurones…
Mais à quoi ressemble un neurone ? 
Un neurone, c’est une cellule nerveuse : un noyau, entouré de nombreux petits prolongements (les dendrites) qui reçoivent des influx nerveux, et d’un long prolongement (l’axone) par lequel sort l’influx nerveux, vers d’autres cellules. La longueur de l’axone peut varier de quelques millimètres à plus d’un mètre. 

Quel est le lien entre neurone et mémoire ?

Pour expliquer le rapport entre les neurones et la mémoire, prenons un exemple. Quand un être humain apprend un nouveau mot, il y a quelque part dans le cerveau un groupe de neurones qui s’active. Un courant électrique passe alors d’un neurone à l’autre.
Et quand il s’agit de retrouver le mot appris, on active automatiquement le même réseau de neurones, qui vont, en quelque sorte se réveiller pour se connecter entre eux de la même façon que le premier jour où le mot a été appris. 
Ainsi, plus l’on fait travailler ses neurones, plus les connexions se feront rapidement. 

Il n’y a qu’une sorte de mémoire ? 

Non, tout ce que l’on retient n’est pas stocké au même endroit du cerveau. C’est pourquoi on dit qu’il y a plusieurs types de mémoires, chacune utilisant des régions différentes du cerveau.

On distingue habituellement cinq types de mémoire :

  •    la mémoire de travail : c’est la mémoire à court terme, qui sert à retenir des informations de courte durée : un numéro de téléphone, une adresse, etc.). Les informations enregistrées par la mémoire de travail sont rapidement oubliées parce qu’elles ne sont pas stockées. 
  •    la mémoire sémantique : il s’agit de la mémoire qui permet de stocker des informations sur soi-même, mais aussi des connaissances sur le monde, concrètes ou abstraites (des notions de géographie, les usages de politesse, par exemple). C’est une base de connaissance. 
  •    la mémoire épisodique concerne la mémorisation d’évènements passés. Les circuits de neurones impliqués dans cette forme de mémoire sont les même que ceux impliqués dans l’élaboration de projets futurs : pour imaginer ses futures vacances, on fait appel aux souvenirs de nos vacances passées. 
  •     la mémoire procédurale ou la mémoire des automatismes. C’est une forme de mémoire à long terme, très facile d’accès, auquel on recoure en permanence : c’est elle qui nous permet de faire du vélo, de marcher, de courir… sans réapprendre à chaque fois ! On y recoure sans y faire attention… au point qu’il est presque impossible pour une personne d’expliquer "comment elle fait" pour tenir sur un vélo ou pour courir.
  •     la mémoire perceptive : c’est elle qui nous permet de nous souvenir des visages, des voix, des bruits, des odeurs, ainsi que des lieux par lesquels on est passés. 

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