La division du travail est créatrice de richesses selon Smith


Publié le 23/08/2013 • Modifié le 20/04/2023

Temps de lecture : 1 min.

Lis cet article et gagne facilement 10 Lumniz en te connectant !

Il n’y a pas de Lumniz à gagner car tu as déjà vu ce contenu. Ne t’inquiète pas, il y a plein d’autres vidéos, jeux, quiz ou articles intéressants à explorer et toujours plus de Lumniz à remporter.

->   En savoir plus

« Dans chaque art, la division du travail, aussi loin qu'elle peut y être portée, donne lieu à un accroissement proportionnel dans la puissance productive du travail. »
Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

Le phénomène de la division du travail

Smith est le premier théoricien de la division du travail. Elle permet la croissance économique via la hausse de la productivité. La division du travail augmente la « puissance productive du travail ».

Elle consiste en la division de la réalisation d’une tâche complexe en de multiples tâches réalisées par des travailleurs spécialisés dans une tâche simple et unique.

La division du travail provient d’une propension naturelle à échanger, qui est pour lui un penchant universel, guidée par l’intérêt et non par l’altruisme. Pour satisfaire ses besoins, chacun doit s’adresser aux autres pour obtenir d’eux ce qu’il veut. Il cherche un moyen d’être plus productif afin de maximiser son propre intérêt dans l’échange : ce moyen réside dans la division du travail.

La division du travail à l'origine de gains de productivité

Smith illustre sa démonstration par l’exemple d’une manufacture d’épingles dans laquelle la réalisation d’une épingle nécessite dix-huit étapes successives.

epinglier

Épinglier iii, l'Encyclopédie
[Source: http://www.alembert.fr/]

Il identifie trois principales conséquences d’une spécialisation qui sont :

  • une habileté plus grande du travailleur qui se spécialise dans l’exécution d’une tâche
  • la disparition des temps morts entre les différentes tâches
  • la possibilité de mécaniser certaines tâches.

Une relation de réciprocité entre division du travail et taille des marchés Pour Smith, dans des marchés de petite taille, les individus sont peu incités à échanger et en conséquence la division du travail reste faible.

A l’inverse, la division du travail pousse à accroitre la taille des marchés car l’augmentation de la production pousse à chercher de nouveaux acheteurs.


Ce contenu est proposé par