Le massacre de la Saint-Barthélémy

Pendant la nuit du 24 août 1572, des milliers de protestants sont massacrés dont l’amiral de Coligny, chef militaire du parti huguenot. François Dubois, peintre protestant qui a échappé au massacre, nous en dépeint la violence.

Le mariage avant le massacre de la Saint-Barthélemy

18 août 1572. L’histoire commence par un mariage, celui d’une catholique, Marguerite de Valois (la fille de Catherine de Médicis) et Henri de Navarre, roi protestant de Navarre. Cette union à Notre-Dame en pleines guerres religieuses a pour but la réconciliation entre les catholiques et les protestants. Néanmoins, cette célébration n’apaise pas les relations entre catholiques et protestants.

L’apogée de la violence religieuse du XVIe siècle

22 août 1572. En coulisse de cet événement est organisé l’assassinat de l’amiral Coligny, le chef militaire des huguenots. Mais suite à cet attentat manqué, les protestants réclament justice auprès du roi Charles IX. Mais la promesse de Charles IX de châtier le coupable provoque le mécontentement des catholiques. Et c’est cette situation qui constitue l’élément déclencheur du massacre. Le soir du 23 août 1572, Catherine de Médicis et la cour ordonnent le massacre des chefs protestants, sauf des princes de sang, le roi de Navarre et le prince de Condé. La nuit de la Saint-Barthélemy, le 24 août 1572, la milice massacre plusieurs milliers de protestants.

Le tableau du massacre de la Saint-Barthélemy

Le tableau est une œuvre de l’artiste François Dubois pour dénoncer le massacre des protestants. Réfugié à Genève, la capitale calviniste, il a échappé à la tuerie et c’est de là qu’il réalise ce tableau qui dépeint les violences des catholiques parisiens.

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