Mauvaise réponse !

En 1956, l'Union soviétique cesse officiellement de se réclamer de l'idéologie stalinienne. Ce processus s'était déjà enclenché à la mort de Staline en 1953. Pour les dirigeants soviétiques, il s'agissait d'abandonner le culte de la personnalité et de dénoncer la violence de la période stalinienne.

Bonne réponse !

Dès son arrivée au Kremlin en septembre 1953, Khrouchtchev ouvre une commis­sion d’enquête sur les agissements de Staline entre 1934 et 1940. La rédaction du rapport est confiée à Piotr Pospelov, ex-rédacteur en chef de la Prav­da, l’organe officiel du pouvoir soviétique.

Mauvaise réponse !

Un document de 70 pages est remis à Khrouchtchev quelques jours avant son discours devant le congrès du PCUS. Il révèle l’ampleur des purges dont les cadres du Parti ont été victimes. Mais aussi les répressions de masse qui ont conduit, pour les seules années 1937-1938, à l’arrestation d’environ 1,5 million de personnes, dont quelque 681 000 ont été fusillées.

Mauvaise réponse !

Au congrès, Khrouchtchev ne parle que des procès truqués, des aveux extorqués et des exécutions des caciques du PCUS. Il n'évoque pas l’étendue de la répression sur la population. Pour quelle raison ? Parce qu'il  a lui-même été un exécutant des crimes de masse de la Grande Terreur de 1937-1938.

Bonne réponse !

Quelques jours après la fin du congrès, Khrouchtchev estime nécessaire de lever un peu le voile. Son rapport est alors lu partout en URSS devant des membres du PCUS ou des adhérents des Jeunesses communistes. Il est interdit de prendre la moindre note, mais la simple lecture déclenche une formidable libération de la parole.

Mauvaise réponse !

Si le rapport Khrouchtchev est bien le 1^er acte de la déstalinisation, il est suivi en 1961 d’un autre événement considérable : le retrait du corps de Staline du mausolée de la place Rouge.

Mauvaise réponse !

Il faut attendre mars 1989 pour que le rapport secret de Khrouchtchev soit publié officiellement en URSS. Quelques mois seulement avant l’effondrement de l’empire soviétique.

Mauvaise réponse !

Le rapport est considéré comme un bouleversement sans précédent, malgré ses lacunes : à aucun moment par exemple, l’Holodomor, la famine organisée en Ukraineen 1932 par Staline, qui causa la mort de 2,5 à 5 millions de personnes, n’est mentionnée.

Mauvaise réponse !

La déstalinisation va faire trembler le soviétisme. Libéralisation, réformes économiques et ouvertures politiques vont plonger la Russie soviétique dans une longue agonie qui aura raison d'elle en décembre 1991.