Joe Biden est partisan d'un retrait militaire sur le terrain, tout en développant des attaques très ciblées contre les dirigeants d'Al-Qaïda. Hillary Clinton et les généraux prônent, quant à eux, un envoi massif et rapide de troupes.
La situation en Afghanistan est difficile, voire même catastrophique. Les talibans ont largement gagné du terrain. George W. Bush, quant à lui, n'a pas investi de moyens militaires à la mesure de ses déclarations bellicistes.
C'est une organisation politico-militaire née après la Seconde Guerre mondiale. Elle réunit des Etats des continents européen et nord-américain autour de deux missions : assurer une défense contre les menaces extérieures, et favoriser une stabilité économique.
Le terme Pentagone est couramment employé pour nommer le ministère de la Défense. Cet immense bâtiment, en forme de pentagone, est inauguré en 1943. Symbole de la puissance militaire américaine, il abrite l'ensemble des infrastructures de l'état-major.
Après de longues consultations, Barack Obama décide en décembre 2009 d'envoyer 30 000 soldats supplémentaires en Afghanistan. Simultanément, il annonce la planification d'un retrait progressif des troupes américaines qui doit débuter en juillet 2011.
George W. Bush a engagé cette guerre en réplique aux attentats du 11 septembre 2001. A l'époque, elle est nommée « guerre contre le terrorisme » ou « guerre contre la terreur ». Des termes abandonnés à l'arrivée au pouvoir de Barack Obama.
Déjà présent en Afghanistan depuis quelques années, il y établit vers 1986 ses propres camps d'entraînement. En 1998, il crée une base de données recensant les volontaires pour le djihad. Elle sera nommée Al-Qaïda, qui signifie en arabe : la base.
Barack Obama annonce lui-même la mort de Ben Laden quelques heures après l'assaut de l'unité d'élite de l'armée américaine, dont le surnom Murder Incorporated fait référence à la mafia dans les années 1930.
L'état-major voit en Barack Obama un chef d'État prêt à utiliser la force de manière décisive. En effet, certains militaires doutent de ses capacités à mettre en œuvre une opération aussi risquée.
George W. Bush, impulsif, ne s'intéressait guère aux détails et aux conséquences de ses choix. Barack Obama par sa réserve et ses prises de décisions réfléchies est apparu comme un chef d'État plus fiable. Il reste cependant sur une ligne de politique étrangère proche de son prédécesseur.
Si l'on se réfère à la campagne présidentielle de Barack Obama, l'opinion publique et le Pakistan ont été prévenus. En effet, il avait promis à l'époque que si le Pakistan ne prenait pas de mesures contre Al-Qaïda, les États-Unis s'en chargeraient.
Joe Biden, vice-président, y est opposé. Il évoque le risque de perdre un allié d'importance : le Pakistan. Robert Gates, le secrétaire à la Défense, plaide plutôt pour une frappe chirurgicale à l'aide d'un drone.
Le leader d'Al-Qaïda est abattu au Pakistan, plus précisément à Abbottabad. Sa résidence fortifiée a été localisée en 2010 et surveillée jusqu'au déclenchement en 2011 de l'opération appelée Neptune Spear ou « Trident de Neptune ».
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Obama : l'héritage Bush
Comment Obama a-t-il géré l'héritage de George W. Bush dans la lutte contre le terrorisme ? Au lendemain des attentats du 11-Septembre 2001, Bush se lance à la poursuite d'Al-Qaïda et de son dirigeant Oussama Ben Laden. Une chasse qui déclenche ce que l'on appelle parfois la 2de guerre d'Afghanistan, et qui s'achève avec l'exécution de Ben Laden en 2011, sous le 1er mandat Obama.