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Le corrigé de la dictée « Plus fort » de Marc Levy
La grande dictée des Jeux
Tu arrives à la finale de la dictée olympique avec « Plus fort ». Découvre ici les pièges d'orthographe, de grammaire et de conjugaison qu'il fallait déjouer dans cette dictée lue par l'auteur français le plus lu dans le monde, le romancier Marc Levy, à qui l'on doit plus de 25 romans (La symphonie des monstres, Et si c'était vrai, Éteignez tout et la vie s'allume...) et même des BD (Le petit voleur d'ombres). C'est parti ! 👟👟
Ceux qui obtiendront une médaille laisseront une empreinte dans le monde. Les années d'effort se sont succédé.
Homophonie, « ceux » : est-ce un déterminant, un pronom ?
Orthographe : faut-il écrire « ce », « se » ou « ceux » ?
Règle : les homophones, sont des mots de même prononciation, mais n’ayant pas le même sens.
- Ce est un déterminant démonstratif masculin singulier. On peut le remplacer par « le ». Exemple « Ce coureur est épuisé. > Le coureur est épuisé.
- Ce est un pronom démonstratif singulier ou pluriel. Il est suivi d’un verbe, en général le verbe être ou placé devant les pronoms relatifs « qui », « que » ou « dont ». Exemple « Ce sera la première fois que nous partons en voyage » / « Racontez-leur ce que vous avez fait ».
- Se est un pronom personnel singulier ou pluriel. Il fait partie d’un verbe pronominal. Dans ce cas, on écrit toujours « se » et c’est le seul cas où on écrit « se ». Exemple « Il se tord la cheville ».
- Ceux est un pronom démonstratif, masculin pluriel, souvent suivi de « qui », « que » ou « dont ». Exemple « J'écoute ceuxqui parlent = plusieurs personnes”.
🖊️ Ici, dans cette phrase « ceux » est un pronom démonstratif. Ceux qui obtiendront une médaille = les athlètes qui obtiendront une médaille.
💡 Astuce.
- Si l'homophone est devant un verbe, qui a déjà un sujet, j'écris « se ». Sinon, j'écris « ce ».
- Si on peut remplacer par « celles », on écrit « ceux ».
Succédé : accord du participe passé
Règle.
- Les verbes pronominaux se conjuguant avec l’auxiliaire « être », leur participe passé s’accorde le plus souvent avec le sujet. Exemple « Elle s’est évanouie » / « Ils se sont enfuis ». Particularité. Certains verbes occasionnellement pronominaux peuvent pourtant avoir un complément d’objet direct (COD). L’accord du participe se fait alors avec celui-ci, à condition qu’il précède le verbe. Exemple : « Ils se sont lavé les mains » et « Les mains qu’ils se les sont lavées ».
- Le participe passé d’un verbe pronominal reste invariable quand le pronom réfléchi est complément d’objet indirect (COI). Exemple « Ils se sont parlé » car on parle à quelqu’un = COI.
⚠️ Attention : le participe passé des verbes « se plaire », « se complaire », « se déplaire » et « se rire » reste invariable. Exemple « Elle s’est plu à l’agacer ».
🖊️ Ici, dans cette phrase « succédé » ne s’accorde pas avec le sujet car le pronom réfléchi « se » est COI → on dit « succéder à quelqu’un ».
A l'instar de vos pairs, vous vous êtes lancés sans valses-hésitations et sans détour dans cette compétition qui commencera dans quelque temps.
Homophonie : faut-il écrire « pairs », « paires », pères » ou « pers » ?
Règle. Les homophones, sont des mots de même prononciation, mais n’ayant pas le même sens.
- Pair peut être un nom masculin qui désigne une personne de même situation sociale ou fonction.
- Paire est un nom féminin qui désigne la réunion de deux êtres ou de deux choses qui se ressemblent. Paire figure dans des expressions comme une autre paire de manches ou se faire la paire.
- Père est un nom masculin qui désigne le géniteur d’un ou de plusieurs enfants. On utilise parfois aussi ce mot pour désigner l’inventeur de quelque chose. Père est aussi un titre religieux.
- Pers est un adjectif de couleur généralement invariable. Il se dit d’une couleur où le bleu domine (surtout en parlant des yeux).
🖊️ Ici, dans cette phrase « pairs » est un nom qui signifie « athlètes de niveau semblable ».
Valses-hésitations : le nom qui suit la préposition « sans » doit-il être au singulier ou au pluriel ?
Orthographe
Règle.
- Le nom est au singulier s’il désigne une réalité abstraite ou une réalité concrète que l’on ne peut pas compter ». Exemples « être sans défense » / « partir sans regret »
- Le nom est au singulier s’il désigne une réalité concrète comptable qui renvoie à un seul élément. Pour ne pas se tromper, la question à se poser est la suivante : S’il y en avait, y en aurait-il un seul ou pourrait-il y en avoir plus d’un ? ». Exemples « une histoire sans fin (une histoire a généralement une seule fin) » / « un voyage sans retour »
- « Le nom est au pluriel s’il renvoie nécessairement à plusieurs éléments ». Exemples « un oiseau sans ailes » / une voiture sans roues ».
- Dans certains cas, le nom peut être au singulier ou au pluriel. C’est le contexte du texte qui nous aide à le déterminer. Exemples « un devoir sans fautes (un tel devoir aurait d’ordinaire comporté plusieurs fautes) / Je viendrai sans faute (à coup sûr, sous-entendu sans aucune faute, sans la moindre faute) ».
🖊️ Ici, dans cette phrase « valses-hésitations » signifie « comportements hésitants, devant une position à adopter ». Tu peux donc, au choix, l’écrire au singulier ou au pluriel, selon que tu considères une « valse-hésitation » comme une réalité abstraire ou comptable.
Quelque : accord au singulier ou au pluriel ?
Accord : faut-il écrire « quelque » ou « quelques » ?
Règle :
- Placé devant un nom, c'es un adjectif et doit donc s’accorder en genre et nombre avec ce nom. Exemple « quelques personnes sont venues ce soir ».
- S'il précède un adjectif, il redevient un adverbe invariable. Il est alors synonyme de « si, aussi ». Exemple « quelque riche qu’il soit, elle est partie ». Particularité : Dans le cas où « quelque » précède « temps », il est invariable. Il est ici synonyme de « certain » ou « quelconque », pour désigner quelque chose d’indénombrable. Exemple « Il faut quelque temps avant de comprendre cela » = cela signifie « il faut un certain nombre de temps ».
🖊️ Ici, dans cette phrase, « quelque » précède la nom « temps », il est donc invariable.
Athlète, pour que tu coures plus vite, pour que tu voies la route qui s’ouvre à toi, pour que ta vie ne soit pas sens dessus dessous, souviens-toi que si le rationnel a plus de jambes que le rationalisme et si les honorés en ont moins que les honneurs, sonner la victoire ne requiert aucune sonorité excessive, de même que siffler la fin d’une épreuve n’octroie pas au vainqueur le droit de persifler. La nullité du score n'annule en rien la valeur de l'effort.
Coures : comment choisir la bonne conjugaison ?
Conjugaison : faut-il écrire « cours » ou « coures » ?
Règle générale.
- Certaines locutions conjonctives formées avec « que » exigent toujours d’être suivies du subjonctif: afin que, pour que, avant que, bien que, à condition que, pourvu que, de crainte que…. Exemple : pour que tu viennes vite.
- Certaines locutions conjonctives qui exigent quant à elles l’indicatif : quand, lorsque, comme, depuis que, pendant que, tandis que, parce que, puisque, comme. Exemple : lorsque tu viens vite.
🖊️ Ici, dans cette phrase, il faut donc conjuguer le verbe « courir » au présent du subjonctif. Tous les verbes (sauf avoir et être) ont les mêmes terminaisons : -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent.
Sens dessus dessous : comment écrire « sens » ?
Orthographe : faut-il écrire « sans » dessus dessous ou « sens » dessus dessous ?
Signification : au sens figuré, la locution adverbiale « sens dessus dessous », qui signifie « dans un grand désordre », dans un état de confusion extrême.
Histoire : cette locution s’est d’abord écrite « c’en dessus dessous”, puis « cen » a été confondu avec “sen” un ancêtre de “sentier”. On l’a ensuite remplacé par “sens” ! À l’origine on voulait donc dire que ce qui était dessus… se retrouvait dessous !
🖊️ Ici, dans cette phrase, pas question ici d’écrire « sans » mais bien « sens dessus dessous ».
Souviens-toi : avec ou sans trait d'union ?
Orthographe
Règle : lorsqu'un pronom suit immédiatement un verbe à l'impératif présent dont il est complément, il est lié à ce verbe par un trait d’union. Exemple « Méfions-nous des apparences ».
Particularités
- 1) Si le pronom n'est pas complément du verbe à l'impératif, on ne met pas de trait d'union. Exemple « C'est le voisin qui sonne : va lui ouvrir ! (« lui » est complément de l'infinitif ouvrir).
- 2) Si plusieurs pronoms sont compléments du verbe à l'impératif, verbe et pronoms sont liés par des traits d'union. Exemple « Si tu as quelque chose sur le cœur, dis-le-moi ».
- 3) Les pronoms moi et toi s'élident quand ils sont placés devant les pronoms « en » et « y », dont ils sont alors séparés par une apostrophe et non par un trait d'union. Exemple « Va-t'en ! »
- 4) les impératifs se terminant normalement par un e ou un a à la 2e personne du singulier prennent un « s » final devant « y » et « en » quand ces mots sont des adverbes ou des pronoms compléments de l'impératif. Exemple « Mange ! » mais « Manges-en ! »
🖊️ Ici, dans cette phrase, il faut donc un trait d’union entre le verbe et le pronom complément : « Souviens-toi ! ».
Persifler (ou persiffler) : faut-il écrire avec un ou deux « f » ?
Orthographe
Signification : tourner (quelqu’un) en ridicule par des propos ironiques ou faussement louangeurs. ➙ se moquer, railler. Depuis la réforme orthographique de 1990, on peut désormais écrire persiffler (sur siffler) comme persifler ».
🖊️ Ici, dans cette phrase, on peut aussi accepter les deux orthographes : tu peux ainsi écrire « persifler » ou « persiffler ».
Alors que les derniers entrainements commencent, oublie l’éclat trompeur des fards et ne regarde que la lumière des phares qui éclairent ton parcours.
Oublie : comment choisir la bonne terminaison de ce verbe ?
Conjugaison : faut-il écrire « oublie » ou « oublies » ?
Règle. Dans cette phrase, le verbe “oublier” est conjugué au présent de l'impératif.
- Le présent de l'impératif, c’est le mode de l'injonction qui exprime le commandement, le conseil, la prière et la défense.
- Le mode impératif n'existe qu'à la deuxième personne du singulier et du pluriel (tu, vous) et à la première personne du pluriel (nous). Le pronom sujet n'est jamais exprimé.
- Pour les verbes du premier groupe, les terminaisons du présent de l’impératif sont : -e, -ons, -ez. Contrairement au présent de l’indicatif, il ne faut pas de “s” à la deuxième personne du singulier.
- Quand un verbe du premier groupe est conjugué à la deuxième personne du singulier et immédiatement suivi du pronom « e » ou de « y », il faut ajouter un « s ». Exemples « Mange tes légumes ! » mais « laisses-en un peu ! »
🖊️ Ici, dans cette phrase, « oublie » ne prend donc pas de « s » puisqu’il est conjugué au présent de l’impératif.
Homophonie : faut-il écrire « fars », « fards , « farts » ou « phares » ?
Règle générale.
- Nom masculin, far : désigne un dessert breton, souvent appelé far breton.
- Nom masculin, fard : terme de maquillage pour rehausser le teint. Au sens figuré, « sans fard », signifie « sans artifice » ou « sans détour ».
- Nom masculin, phare : qui signifie tour surmontée d’un puissant projecteur ou projecteur avant d’un véhicule.
🖊️ Ici, dans cette phrase, « fards » évoque des artifices. On écrit donc « fards » au pluriel.
👏 Continue ton échauffement olympique avec la dictée d'Agnès Martin-Lugand : « Plus vite » ! 👟👟
Réalisateur : Serge Bonafous
Producteur : Media TV
Année de copyright : 2024
Année de production : 2024
Année de diffusion : 2024
Publié le 17/04/24
Modifié le 24/04/24
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