En 2014, les importations chinoises de produits indiens s'élevaient à 16,4 milliards de dollars, essentiellement des matières premières, alors que les exportations chinoises vers l’Inde étaient de 58,4 milliards de dollars, avec beaucoup de produits transformés.
La Chine n'a jamais été colonisée par les Occidentaux. Elle a vu les puissances maritimes qu'étaient l'Angleterre et la France installer sur ses côtes des comptoirs ou des concessions territoriales. L'Inde en revanche a été colonisée et occupée par l'Angleterre jusqu'en 1947.
Le projet des « Nouvelles routes de la soie » est lancé par Xi Jinping en 2013, lors d'un discours à l'université d'Astana au Kazakhstan, mais c'est en 2015 que le projet est officialisé. En 2017, il concernait près de 100 pays et 4,4 milliards d'habitants sur la planète.
Le projet a des visées économiques à différents niveaux. Outre l'approvisionnement en matières premières, il s'agit de trouver un débouché aux surcapacités de la Chine en matière de construction et d'investissements industriels. C'est également un projet à fort impact géopolitique.
En 1979, Deng Xiaoping crée quatre zones économiques spéciales autorisant les investissements étrangers. En 2001, la Chine entre dans l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Les nouvelles routes de la soie, en 2013, se situent dans cette continuité d'ouverture, avec un ton plus offensif.
Le projet de corridor de croissance Asie-Afrique, surnommé « route de la liberté », est lancé en 2017 par le Premier indien, Narendra Modi, et Shinzo Abe, Premier ministre du Japon (2012-2020). Cette route commerciale intervient dans un contexte où l'inquiétude quant aux ambitions de la Chine grandit, aussi bien dans ces pays qu'aux Etats-Unis.
Le projet de Nouvelles routes de la soie a un impact très important sur tous les pays qu'elles traversent. Cela bouleverse le rapport de force hérité de l'après Seconde Guerre mondiale, notamment en Europe où les opportunités offertes par la Chine sont différentes selon les pays.
La route maritime passant par l'Arctique fait 15 100 km pour rejoindre le port de Rotterdam, contre 19 700 pour la route maritime passant par la mer Rouge et la Méditerrannée. C'est donc une route plus courte de 4 600 km, donc plus rentable dans une stratégie de développement.
Le conseil de l'Arctique réunit les 8 pays qui sont directement en contact avec l'Arctique, donc les Etats-Unis, la Russie, le Canada, la Norvège, la Finlande, la Suéde, l'Islande et le Danemark. La Chine n'en fait pas partie, elle n'y est qu'observatrice.
9
Félicitations pour le score parfait !Encore un petit effort !
Retente ta chance, tu peux faire mieux.
Pour suivre tes progrès, crée ton compte Lumni, c’est gratuit !
Je crée mon compteAimé à 100% par nos utilisateurs
Joue à ce quiz et gagne facilement jusqu'à 80 Lumniz en te connectant !
Il n’y a pas de Lumniz à gagner car tu as déjà vu ce contenu. Ne t’inquiète pas, il y a plein d’autres vidéos, jeux, quiz ou articles intéressants à explorer et toujours plus de Lumniz à remporter.
Formes indirectes de puissance : les voies de communication
Les voies de communication prennent une importance considérable dans les relations géopolitiques. C'est notamment le cas pour deux grandes puissances : la Chine et l'Inde qui développent une stratégie de routes commerciales s'inscrivant dans leur développement économique et dans leurs spécificités. Celles-ci sont davantage tournées vers l'industrie et les hautes technologies pour la Chine et les services informatiques pour l'Inde. Maîtrises-tu toutes les notions liées à cette rivalité, les nouvelles routes de la soie et les relations en Arctique ? Fais le test !