Si l'on compare ce chiffre au produit intérieur brut (PIB) des Etats, cela classerait l'ensemble des GAFAM au 17e rang mondial, notamment devant l'Arabie Saoudite, dont le PIB est de 782 milliards $ et la Suisse (703 milliards $).
Le Danemark n'hésite pas à parler de nouvelle nation pour qualifier les géants du numérique comme par exemple les GAFAM, avec qui il faudrait entretenir des relations diplomatiques de la même manière qu'avec des Etats.
Les GAFAM touchent des subventions des Etats et bénéficient de contrats publics sans lesquels ils ne pourraient pas poursuivre une bonne partie de leurs activités commerciales. Ils collaborent à des programmes comme PRISM, un laboratoire de surveillance électronique, par la collecte de renseignements.
Le Cloud Act, adopté en mars 2018, est une loi extraterritoriale américaine qui permet aux administrations des Etats-Unis, disposant d’un mandat et de l'autorisation d’un juge, d'accéder à des données hébergées dans les serveurs informatiques situés dans d’autres pays.
La masse des données personnelles progressent continûment. Les ressources financières des GAFAM, en rachetant nombre de start-ups, leur ont permis de se positionner sur le secteur stratégique de l'intelligence artificielle. Cela en fait des acteurs incontournables pour les Etats.
La quasi totalité des chefs d'Etat sont présents sur les réseaux sociaux et les utilisent dans un cadre de communication, y compris gouvernementale. L'exemple le plus frappant était bien sûr celui de Donald Trump, qui s'en servait comme de son instrument de communication privilégié.
Les printemps arabes en 2011, ont vu des populations entières se mobiliser et contourner la censure. L'existence des réseaux sociaux a sans doute facilité la mobilisation à grande échelle des populations, dans chacun des pays. En 2018, en France, les gilets jaunes ont aussi utilisé ce vecteur.
Après une série de cyberattaques en 2007 qui visaient, entre autres, les institutions gouvernementales estioniens, l'OTAN a établi un Centre d'excellence de cyberdéfense coopérative en 2008, à Tallinn. Il vise à améliorer la coopération interétatique dans le domaine de la cyberdéfense.
L'astroturfing est une méthode de manipulation à part entière, distincte des fake news et de la manipulation de faux profils. Ces techniques de propagande manuelles ou algorithmiques, sont utilisées à des fins publicitaires ou politiques, pour simuler une opinion populaire sur Internet.
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Formes indirectes de puissance : les nouvelles technologies
La puissance des Etats peut-être contrebalancée par des acteurs économiques d'importance comme ce fut le cas au XXe siècle avec les géants du pétrole. Aujourd'hui, cette place est occupée par les géants du numérique : les GAFAM. Cet acronyme désigne les géants du secteur de l'informatique et du Web, soit Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, qu'on appelle aussi parfois les Big Five. Leurs poids économiques et stratégiques font d'eux des acteurs incontournables. Avec ce quiz, teste tes connaissances sur les relations entre les GAFAM et les Etats, ainsi que sur l'influence du numérique.