Mauvaise réponse !

On dit qu'une interrogation est totale lorsque la réponse ne peut-être autre chose que oui ou non. La réponse attendue est une réponse fermée. Eliott n'a pas « peut-être » eu son bac. La réponse à cette question est oui ou non.

Mauvaise réponse !

Une interrogation directe se termine par un point d'interrogation. La forme indirecte comporte une proposition subordonnée interrogative indirecte : Je me demande si j'ai assez révisé ⇒ Je me le demande.  Introduite par si, elle est totale. Si elle n'est pas introduite par un mot subordonnant, elle est partielle.

Mauvaise réponse !

Dans le cas d'une interrogation indirecte, comme dans cet exemple, on n'utilise JAMAIS les tournures : qu'est-ce que ou est-ce que. Ces deux tournures appartiennent à la forme directe. ⇒ Il se demande ce qu'il va faire ce soir.

Mauvaise réponse !

On dit qu'une interrogation est partielle lorsque la question ne porte que sur une partie de l'information : sujet, attribut, COD, COI, CC. Dans cet exemple, la question porte sur un COD : Qu'a-t-il lu ? On ne demande pas s'il a lu, on demande ce qu'il a lu. La réponse ne peut être ni oui ni non.

Mauvaise réponse !

Cette phrase est une interrogation alternative car elle appelle un choix entre plusieurs réponses.

Mauvaise réponse !

Cette phrase interrogative appartient au registre de langage familier, oral. Dans un registre courant, il aurait fallu écrire : Est-ce qu'ils viennent manger ce soir ? Et dans un registre soutenu, il aurait fallu écrire : Viennent-ils manger ce soir ?

Bonne réponse !

Pour poser une question dans un langage courant, la tournure « est-ce que » permet d'éviter l'inversion sujet-verbe sans tomber dans le langage familier. Exemple : Vient-il manger ce soir ? (langage soutenu) ⇒ Est-ce qu'il vient manger ce soir ? (langage courant) ⇒ Il vient manger ce soir ? (langage familier).

Mauvaise réponse !

Une question rhétorique n'attend pas de réponse. Elle peut être formulée à soi-même, pour interpeler quelqu'un ou pour éviter de donner un ordre. Exemples : Que vais-je devenir ? ⇒ inquiétude. Est-ce que tu as vu l'heure ? ⇒ pour dire : Tu es en retard. Tu peux m'aider à porter les courses ? ⇒ au lieu de : Aide-moi à porter les courses !

Mauvaise réponse !

L'interrogation totale attend la réponse oui ou non. L'interrogation alternative propose un choix entre deux réponses. L'interrogation partielle porte sur le COD.