Bouddhisme : les guides religieux

Au sein de la religion bouddhiste, les moines et les nonnes font office de guides religieux. Ils n’ont pas de rôle particulier dans la société, mais suivent cette voie pour parvenir à l’éveil. Parmi eux, le lien entre le maître et son disciple est particulièrement fort. Ils suivent un chef spirituel, comme le dalaï-lama, le guide des bouddhistes tibétains.

Les moines et les nonnes bouddhistes

Bouddha n’étant pas un dieu, il n’y a pas de prêtres dans la religion bouddhiste, mais des moines et des nonnes. Ces hommes et ces femmes décident d’occuper cette fonction pour se donner les meilleurs moyens de progresser sur la voie qui mène vers l’éveil. Quelqu’un qui veut devenir moine ou nonne est prêt à renoncer aux choses de ce monde, qu’il ne considère pas comme ce qui est réellement important. L’individu demande alors l’avis de son maître. Si celui-ci est d’accord, une cérémonie d’entrée en religion est organisée. Ce sont eux qui dirigent les cérémonies au sein de la pagode, le lieu de culte bouddhiste.

Les différents courants du bouddhisme

Comme dans les autres religions, il existe différents courants au sein de la religion bouddhiste :

• Le « theravada » est le plus ancien, et celui qui suit le plus strictement les enseignements du Bouddha historique. Il est généralement pratiqué dans le sud de l’Asie, comme au Sri Lanka, en Birmanie, en Thaïlande, au Laos, et au Cambodge.
• Le « mahayana » est un courant plus ouvert, apparu à partir des premiers siècles de notre ère, et pratiqué au Vietnam, en Corée du Sud, en Corée du Nord, au Japon, et dans l’est de la Chine.
• Enfin, le « vajrayana ». Ce dernier courant principal est guidé par des chefs spirituels, les lamas, ce qui signifie « moines » en tibétain. Il se trouve notamment dans l’ouest de la chine, au nord de l’Inde, au Népal, au Tibet, au Bhoutan, en Mongolie, et aux frontières de la Russie.

La hiérarchie dans le bouddhisme

La relation de maître à disciple est fondamentale dans le bouddhisme. C’est au disciple de choisir son maître, envers qui il devra avoir une totale confiance, et dont il devra suivre les consignes. Ce lien est parfaitement illustré par la saga de films Star Wars, dans lequel Luke Skywalker devient l’élève du maître Yoda, dont le visage fut d’ailleurs inspiré d’un célèbre moine bouddhiste.

Dans le bouddhisme tibétain, le chef spirituel est le dalaï-lama, soit « océan de sagesse » en français. Le 14^ème dalaï-lama a hérité de ce titre car il est considéré comme la réincarnation du précédent guide. Il vit aujourd’hui en exil dans le nord de l’inde, à Dharamsala, car le Tibet est occupé par la Chine depuis 1950. Il est très célèbre car depuis plus d’un demi-siècle, il est le symbole de la non-violence et d’une forme passive de résistance face à la Chine.