« La Peste » d'Albert Camus

Chronique au temps d’une pandémie, La Peste est une allégorie de la résistance au nazisme, surnommée « peste brune ». Premier succès populaire d’Albert Camus, ce roman est un succès tout court, il arrive juste après le Petit Prince de Saint Exupéry et l’Etranger, du même Albert Camus, aux éditions Gallimard.

Quelle est l’histoire de La Peste de Camus ? 

Un matin à Oran dans les années 1940, Rieu, un docteur va rejoindre sa femme atteinte de tuberculose à la montagne, qui attend de se faire soigner. En sortant de chez lui, il voit un rat mort. Ce fait insignifiant se transforme rapidement en cauchemar. Très vite, les rats morts se multiplient dans la ville, mais les autorités ne semblent pas affolées. Mais, quand il s'agit de la mort du concierge, puis des centaines et de milliers de personnes, l'ambiance change de tout au tout. L’inquiétude monte de plus en plus. Tout le monde a peur. Est-ce la peste ?

Sans vaccins ni remèdes, la panique gagne la ville. Oran est alors rapidement saturée. Les autorités décident alors de confiner tout le monde. Ecoles et hôtels se transforment en hôpitaux pour administrer les premiers soins. Rieu, qui essaye de trouver le moyen de fuir la ville, fait la connaissance d’un profiteur, d’un prêtre au discours apocalyptique, d’un ascète, d’un scientifique, d’un journaliste... Les Oranais révèlent leur vraie nature : lâches et égoïstes. La ville sombre lentement dans le chaos. Un an plus tard, on commence à entrevoir la fin de la pandémie, tout le monde sort et fait la fête, excepté Rieu, effondré d'avoir perdu sa femme suite à la tuberculose. Il a tout donné et tout perdu, il sait que la ville n’est pas à l’abri d’une rechute. 

Pourquoi La Peste devient un classique ? 

Roman de 1947, La Peste est une allégorie de la résistance au nazisme, surnommée la « peste brune ». Albert Camus y dresse le portrait des archétypes humains face au danger : le héros, le profiteur, le résistant, le lâche, le collaborateur... Un véritable conte philosophique, avec des thèmes sombres, qui fait écho aux différents personnages du Petit Prince, de Saint Exupéry.

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