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Que vont devenir les orques des parcs marins ?
Mission infoÀ Antibes, dans le sud de la France le plus grand parc marin d'Europe a récemment fermé ses portes suite à une loi interdisant les spectacles d'animaux. Le problème, c'est qu'il reste deux orques dont on ne sait pas quoi faire. L'équipe de Mission info mène l'enquête pour savoir ce qui va advenir de ces deux grands mammifères marins.
Marineland, c'est fini
Le 5 janvier 2025, après 55 ans d'activité, le parc Marineland d'Antibes a fermé ses portes au public. En effet, une loi sur la maltraitance animale interdit désormais les spectacles d'animaux. Mais la fermeture d'un parc comme Marineland pose un problème : les animaux qui étaient en captivité dans ces lieux doivent être relogés ailleurs. Les poissons, les manchots ou les dauphins peuvent avoir des places dans les zoos ou les aquariums. Mais pour les deux orques adultes du Marineland, c'est beaucoup plus compliqué. Car l'orque est le plus grand des dauphins. Elle peut mesurer jusqu'à 10 mètres de longueur et peser plusieurs tonnes. Il n'existe pas d'endroit dans le monde pour les accueillir. Wikie, 24 ans et son fils Keijo, 12 ans sont tous les deux nés en captivité au Marineland d'Antibes. Ils n'ont donc jamais connu l'océan.
Peut-on relâcher les orques de Marineland dans l'océan ?
On pourrait croire que la solution la plus simple serait de relâcher Wikie et Keijo dans l'océan. Mais en fait, les orques qui n'ont connu que la captivité sont inadaptés à la vie dans la nature. Dans le parc, ils ont souvent été sous médicaments, car ils tombaient malades et s'ennuyaient dans des bassins trop petits. Il faut les relâcher dans ce qu'on appelle des sanctuaires. Ce sont des zones de mer fermées dans lesquelles les orques pourront recevoir des soins des vétérinaires et de la nourriture. Ils pourront ainsi découvrir leur milieu naturel : les poissons, les marées, les courants... C'est une idée qui séduit tout le monde, sauf qu'aucun sanctuaire n'est prêt et que la situation presse : les soigneurs du Marineland doivent quitter le parc le 15 avril et les orques ne peuvent pas rester seules. Deux solutions sont possibles dans l'immédiat :
- Soit envoyer les deux orques dans un autre parc en Espagne, mais où elles devraient encore faire des spectacles.
- Soit payer les soigneurs pour qu'ils restent avec les orques le temps de trouver un sanctuaire, ce que propose de faire l'association de défense des océans Sea Shepherd.
Quelle place occupe l'orque dans le monde animal ?
L'orque est un super-prédateur, c'est-à-dire qu'elle se situe au sommet de la chaîne alimentaire. Elle se nourrit aussi bien de poissons que d'autres mammifères marins comme des otaries ou des phoques. Dans la nature, l'orque a besoin de beaucoup d'espace pour vivre puisque ses proies sont elles-mêmes mobiles et qu'elle va devoir les suivre pour s'alimenter. C'est un animal qui vit en groupe dirigé par une matriarche : une femelle assez âgée qui prend les décisions d'aller dans telle ou telle direction ou de chasser telle ou telle proie. Les orques sont très attachées à leur famille avec laquelle elle reste toute leur vie. Quand elles sont capturées pour aller dans des parcs marins et donc séparées de leurs proches cela les fait beaucoup souffrir. Pour communiquer, les orques émettent des clics et des sifflements et chaque famille a un dialecte qui lui est propre pour se reconnaître. Ce sont des animaux très intelligents, qui s'organisent et se coordonnent pour chasser plus efficacement par exemple. Dans la nature, une orque peut vivre jusqu'à 90 ans. Mais en captivité, cette espérance de vie est beaucoup plus courte. Imagine : dans l'océan, une orque nage en moyenne 100 km par jour, alors que dans un bassin, elle n'a pas assez d'espace. Si on rajoute le bruit, les lumières, les cris du public et le stress que subissent les orques durant les spectacles, pas étonnant que tout cela les rende vulnérables. Le stress peut même les rendre agressives avec le risque qu'elles s'attaquent à leurs congénères ou à leurs soigneurs.
Peut-on remplacer les animaux sauvages dans les cirques, les zoos ou les parcs ?
Dans certains films comme Sauvez Willy, les animaux sauvages sont remplacés par des robots qui imitent parfaitement leur aspect et leurs mouvements. On appelle cela des animatroniques. La société américaine qui fabrique ces animatroniques va bientôt en proposer aux parcs de loisirs pour remplacer les animaux sauvages. En France, le cirque toulousain Teatro Circo Classico a remplacé un éléphant par une animatronique taille réelle et le résultat est bluffant pour les spectateurs. L'éco-cirque Bouglione lui a une autre solution : une projection d'hologramme en images de synthèse d'animaux sauvages pendant le spectacle qui fait parfaitement illusion.
Réalisateur : Serge Bonafous
Auteur : Carole Bélingard, Myriam Bounafaa, Danaé Pol
Producteur : franceinfo
Année de copyright : 2025
Année de production : 2025
Année de diffusion : 2025
Publié le 11/04/25
Modifié le 11/04/25
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