La chevalerie, une fonction, une confrérie

Qu'est-ce que la fonction de chevalier au Moyen Âge ? Comment a-t-elle évolué au fil des dynasties royales et des siècles ?


Publié le 15/10/2012 • Modifié le 26/09/2022

Temps de lecture : 1 min.

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Evolution de la fonction de chevalier

  • Epoque carolingienne: Les chevaliers sont des combattants à cheval s’engageant à servir leur seigneur.
  • Xe siècle : Les chevaliers sont associés aux puissants qui portent les armes, en opposition aux pauvres laïcs ou religieux qui sont désarmés.
  • XIe–XIIIe siècle : Les chevaliers ne se caractérisent plus par leur fonction (combattants à cheval) mais par leur rang social. Les termes de noblesse et de chevalier fusionnent sous une double pression : le pouvoir royal réduit l’autorité des châtelains et comtes sur « les hommes qui combattent à cheval», l'Église incite des nobles à se faire adouber chevaliers, idéalisant la fonction comme un combat contre les ennemis de Dieu.

La confrérie des chevaliers

  • L’adoubement : Issu d’une famille noble, l’enfant reçoit une éducation militaire auprès d’un seigneur. Adolescent, il poursuit son éducation auprès de lui avec des responsabilités élargies, participant aux combats : il est écuyer. Devenu adulte, à l’âge de 21 ans, il peut être « armé chevalier » lors de la cérémonie rituelle de l’adoubement (du mot germanique dubban qui veut dire frapper).
  • L’idéal chevaleresque : Adoubé chevalier, le jeune homme quitte le seigneur qui l’a formé pour une vie d’aventures avant de s’installer socialement par le mariage ou en héritant de la seigneurie de son père s’il est l’aîné. Parmi les aventures, il peut s’engager dans les expéditions lointaines que sont les croisades. Le jeune chevalier doit vivre selon le code de l’honneur chevaleresque :  le « sans peur et sans reproche » exalté dans les chansons de geste. Avec la fin du Moyen Âge et l’avénement des temps modernes, le titre de chevalier perd de son prestige et émerge un nouveau statut social, le courtisan.

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