Coronavirus : une contamination par les objets ?

Quasiment inconnu il y a encore quelques mois, le coronavirus ou Covid-19, parti de la ville chinoise de Wuhan, continue de se répandre d’un continent à l’autre. Les craintes se font de plus en plus ressentir car il semble être partout : sur les mains, les postillons, et pire encore... sur les billets de banque ! Justin Fox mène l’enquête.

Le coronavirus sur les pièces de monnaie et les billets de banque : info ou intox?

La transmission du coronavirus est un sujet à prendre avec des pincettes ! L'épidémie est fulgurante et récente, et certaines questions n'ont toujours pas de réponses absolues. Sur le site du Parisien, on découvre que la Chine désinfecte ses billets de banque. Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes sombrent dans la panique à l'idée d'une monnaie infectée !

Alors à qui faire confiance et quels gestes faut-il adopter contre le coronavirus ?

Sur son site internet, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s’intéresse aux idées reçues véhiculées autour de ce nouveau virus. Sur le sujet de la transmission par pièces et billets de banque, l'Organisation établit que le risque est très faible et qu'il peut être évité au maximum en se lavant les mains.

Pourquoi désinfecter les billets s'il n'y a pas de virus alors ? Qu'en est-il de la persistance du virus en surface ? Un article de France Info s'intéresse à la crainte de transmission par colis en provenance de Chine. Dans la publication, Anne Goffard, médecin spécialiste en virologie au CHU de Lille, affirme que la crainte est exagérée. Le virus peut survivre dans le milieu liquide quelques jours au plus, mais ne survit que quelques heures sur les surfaces sèches. Pour que le virus se transmette, il faudrait une quantité énorme de virus déposé sur un objet et que la personne porte ensuite sa main à la bouche.

Ce que l’on sait, c’est que comme tous les virus respiratoires, le coronavirus se transmet par les postillons. En se lavant les mains, on a donc moins de chance de tomber malade.  Les gestes de prévention sont d’usage, mais sombrer dans la paranoïa n’en fait pas partie...