Spoutnik fut lancé du nord de la mer Caspienne et mis sur orbite par la fusée R-7.
La fusée initiale se propulse puis se scinde en deux pour libérer une seconde fusée qui reprend ensuite de la vitesse. Cette seconde fusée libère ensuite sa troisième partie : celle qui donne au Spoutnik sa vitesse de satellisation minimale : 8 km/s.
Pesant 83 kg, Spoutnik 1 tournait autour de la Terre en 96 minutes environ. Sa seule fonctionnalité était l'émission d'un "bip-bip" qui pouvait être perçu par de nombreuses radios.
Il faudra attendre Spoutnik 2 avant de voir un être vivant envoyé en orbite. La chienne Laïka fut le premier être vivant à voyager dans l'espace, mais elle mourut au bout de sept heures de vol, à cause d'une surchauffe et du stress.
Au septième congrès de l'astronautique, les Américains présentaient leur futur satellite artificiel avant l'annonce des Russes concernant le vol de Spoutnik. Ils lancèrent à leur tour leur premier satellite le 31 janvier 1958.
Houston transmettait les instructions des techniciens et des scientifiques au sol et répondait aux demandes des astronautes. Ces hommes se relayaient pour assurer une permanence 24 heures sur 24.
Cet événement fut très médiatisé : des hommes et des femmes du monde entier attendaient avec impatience le départ de la fusée. Cet événement a permis d'exhiber la puissance des États-Unis.
Cinq réflecteurs ont été placés sur la Lune par les missions humaines américaines ainsi que par les sondes robots soviétiques. Ces réflecteurs sont utilisés pour mesurer la distance Terre-Lune avec une précision centimétrique.
Ce temps de vol vers la Lune résulte d'un compromis : c'est plus lent que ce qui est techniquement possible, pour ne pas avoir à emporter du carburant supplémentaire afin de freiner lors de l'insertion orbitale autour de la Lune. L'utilisation de l'attraction lunaire est alors préférée.
Dans la fusée, les personnes et les objets sont en apesanteur ou impesanteur : c'est comme s'ils tombaient sans jamais atterrir. Et si on n'a pas l'impression de chute en les voyant, c'est parce que la navette dans laquelle ils sont, tombe à la même vitesse qu'eux.
La phase de freinage vise à réduire la vitesse du vaisseau de 6000 à 550 km/h. Le LEM qui est pratiquement parallèle au sol, va progressivement s'incliner. À 12 km du sol lunaire, le radar d'atterrissage fournit altitude et vitesse pour permettre l'alunissage.
Le Lunar Excursion Module est le véhicule spatial utilisé pour débarquer des hommes sur la Lune, leur permettre d'y séjourner avant de rejoindre la cabine restée en orbite lunaire et chargée de les ramener sur Terre. Le terme « excursion » traduisant mal la portée d'un tel projet, LEM fut remplacé par LM, Lunar Module.
L'équipage se tient à l'avant de la cabine pressurisée. L'arrière est occupé par la nourriture, les scaphandres, les bottes et les casques, les sacs de déchets corporels... Les composants électriques et électroniques sont logés dans une partie non pressurisée.
La descente vers la Lune repose en grande partie sur l'ordinateur embarqué. Celui-ci va déterminer périodiquement la position et la trajectoire réelles du vaisseau, calculer la trajectoire à suivre et piloter la poussée et l'orientation des moteurs. Comme le fit Armstrong, le pilote peut reprendre la main.
Avant le lancement d'Apollo 10, les dirigeants de la NASA envisagèrent que cette mission soit celle du premier atterrissage sur la Lune. Mais, dans la mesure où les Soviétiques ne semblaient pas préparer de mission d'éclat, ils optèrent pour une dernière répétition au réalisme encore plus poussé.
La face cachée de la Lune est l'hémisphère de la Lune qui est en permanence tourné dos à la Terre, l'autre côté étant nommé face visible de la Lune. Si un seul et même côté de la Lune est visible depuis la Terre, c'est parce que la Lune possède une période de rotation égale à sa période de révolution.
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Conquête de l'espace : de Spoutnik 1 à Apollon 11
Dans la course à l'espace, le gouvernement soviétique lance un programme spatial très ambitieux. Le premier satellite artificiel, Spoutnik 1, est suivi de la mise en orbite dʼun premier être vivant : la chienne Laïka. En réaction à lʼavance soviétique, les États‑Unis créent en 1958 une agence spécifique : la NASA. Le programme Apollo est lancé en 1961 sur ordre du président Kennedy. Testez vos connaissances sur ces deux programmes spatiaux.