Le 10 juillet 1976, en Lombardie en Italie, se produit une catastrophe industrielle aux conséquences écologiques et sanitaires majeures. Un nuage de dioxine, un herbicide, contamine les alentours de l'usine, provoque l'hospitalisation d'enfants et la morts de dizaines de milliers d'animaux d'élevage. Il n'existe aucun plan d'urgence. Il y aura une décontamination totale du site et des alentours.
La Directive Seveso est une série de directives européennes. Elle impose aux pays de l'Union européenne d'identifier les sites industriels, qui prennent le nom de « sites Seveso », présentant des risques d'accidents majeurs et d'y maintenir un haut niveau de prévention.
Au lendemain du naufrage de l'Amoco Cadiz en Bretagne, la France découvre un paysage de désolation : la gigantesque carcasse du pétrolier, devenu incontrôlable après une panne de gouvernail. La mer est remplacée par un cloaque visqueux qui ne va pas cesser de se répandre sur les côtes du Finistère et des Côtes-d'Armor.
Le pétrolier Amoco Cadiz s'est fracassé devant Portsall, dans le Finistère, le 16 mars 1978, provoquant l'une des pires marées de l'histoire. 220 000 tonnes de pétrole se déversent sur 360 km de côtes.
Le 3 décembre 1984, l'usine de pesticides de Bhopal explose libérant un nuage de gaz toxique. C'est la plus grande castastrophe industrielle de l'histoire. Elle a causé la mort de milliers de personnes et des conséquences environnementales durables.
Bhopal avait déjà un impact néfaste sur l'environnement avec des déchets enfouis dans les sols. Après la catastrophe, le bilan est de 16 000 à 30 000 morts et 500 000 blessés. Le gaz a continué à tuer pendant des années ; les sols, les nappes phréatiques sont restés contaminés, les terres agricoles stériles.
En novembre 1986, après l'incendie de l'entrepôt Sandoz à Bâle en Suisse, le Rhin a été déclaré « mort ». Les eaux d'extinction du feu, contaminées par les produits toxiques du site se sont déversées par les canalisations des eaux de pluie dans le fleuve.
Le 26 avril 1986, une erreur humaine entraîne une très forte augmentation de la température du réacteur, qui provoque une violente explosion de vapeur. Le cœur même du réacteur se trouve dès lors en surchauffe à l'air libre et des matières radioactives s'élèvent jusqu'à la stratosphère.
Si les bonnes mesures n’avaient pas été prises suite à la catastrophe, toute vie aurait détruite d’après les estimations sur un rayon de 300 km, et les hommes auraient probablement été obligés de quitter l’Europe, devenue inhabitable.
Les gaz radioactifs polluaient énormément l’environnement et se répandaient dans toute l’Europe. Le plus urgent était de faire cesser cette pollution. Malheureusement ce bouchon a fait monter la température du magma radioactif. Une dalle de confinement, construite par la suite, sera remplacée par une toute nouvelle en 2016.
Appelés les « liquidateurs de Tchernobyl », ils ont été tous irradiés à des degrés divers. La zone officiellement contaminée s’est étendue sur un rayon de 29 km autour de la centrale. Mais en fait, tous les pays d’Europe ont été touchés.
À l’intérieur, le réacteur endommagé est toujours là tout comme le magma radioactif. Les régions les plus touchées, surtout l'Ukraine, la Russie et la Biélorussie, restent hautement radioactives. On estime qu’il faudra 300 ans pour que les taux de césium dans l’environnement reviennent à la normale.
Le 24 mars 1989, peu après minuit, le superpétrolier Exxon Valdez heurte les récifs du banc Bligh, dans le détroit du Prince William, en Alaska. L'échouement endommage 11 des 13 citernes du navire et provoque le déversement de 39 000 tonnes de pétrole brut dans l'océan. Il s'agit du pire incident du genre dans l'histoire des États-Unis.
En Alaska, il y a toujours des conséquences du naufrage de l'Exxon Valdez. Selon tous les habitants de la région, il reste du pétrole sur certaines plages. Il suffit de creuser le sable à la main pour voir émerger les billes noires qui rappellent le traumatisme du 24 mars 1989.
Déjà souillées en 1978 par l'Amoco Cadiz, les côtes bretonnes le sont à nouveau en 1999 avec le naufrage de l'Erika. Battant pavillon maltais, affrété par TotalFinaElf, le pétrolier coule le 12 décembre au large du Finistère. Sa coque se brise en deux et libère une partie de ses 37 000 tonnes de fioul lourd. L'équipage est hélitreuillé.
Entre 150 000 et 300 000 oiseaux ont péri. Des mois de travaux ont été nécessaires pour nettoyer les côtes bretonnes et vendéennes de toute pollution. Dès 2000, le gouvernement lance plusieurs programmes pour améliorer la prévention et les moyens de lutte contre les marées noires, et pour étudier les conséquences du naufrage sur l'environnement.
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Les grandes catastrophes écologiques du XXe siècle
En l'espace d'une vingtaine d'années, de 1976 à 1999, pas moins de 7 catastrophes écologiques majeures ont eu lieu. Accidents chimiques de Seveso, Bhopal et Sandoz, nucléaire de Tchernobyl, échouement des pétroliers Amoco Cadiz, Exxon Valdez et Erika, chacune de ces catastrophes a modifié durablement environnement et écosystème. Quelles sont leurs conséquences encore aujourd'hui ? Réponses dans le quiz 👇.