« Gargantua » de François Rabelais - préparation à l'oral

Tu veux savoir quelles questions on peut te poser sur le texte de Rabelais, Gargantua ? Dans cet extrait, un bon prof répond aux questions les plus fréquentes.

À quel mouvement appartient ce texte ?

Il s’agit ici du mouvement humaniste qu’on associe souvent à la Renaissance et qui se caractérise par la confiance en la perfection, la perfectibilité de l’homme et le retour aux sources antiques.

Quelles sont les caractéristiques de la Renaissance sur le plan littéraire ?

Le plan littéraire fait référence à ce mouvement humaniste. Il s’agit de rappeler le souci qu’ont les auteurs humanistes et les auteurs de la Renaissance dans leur ensemble, de s’inspirer des auteurs antiques, latins, grecs pour renouveler leur pratique littéraire. On peut montrer que Gargantua est un géant, qui par sa démesure peut rappeler des figures mythologiques grecques ou latines.

Qui est Gargantua ?

Il s’agit de te faire montrer le lien entre les personnages créés par Rabelais et Gargantua. Gargantua est le père de Pantagruel, qui est le héros du roman précédent de Rabelais, qui porte son nom. Les deux sont des géants.

Tours de Notre Dame : quel est le type de comique employé ?

Dans ce passage où Gargantua offre un cadeau d’arrivée assez bizarre aux habitants de Paris, c’est un comique qu’on peut qualifier de carnavalesque. Ce terme technique, littéraire, a été inventé au XX^e siècle, par un critique qui s’appelle Bakhtine, un Russe. Il s’agit de montrer un type de comique particulier qui s’inspire du carnaval, où ce qui est considéré comme noble est traité comme une chose basse, vulgaire et inversement.

Guerre picrocholine : quel est le type de comique employé ?

Il s’agit d’un comique satyrique. Rabelais se moque des raisons pour lesquelles les guerres se déclenchent de manière générale à travers les raisons absurdes qui déclenchent la guerre dans le récit. 

Qui est visé par cette critique ?

Plusieurs réponses sont possibles. La plus évidente, c’est : toutes les guerres. Ici, c’est un conflit autour de la vente de brioches qui déclenche une guerre. Toutes les guerres sont visées à partir des prétextes qui donnent lieu aux guerres. Mais plus précisément, si on se réfère au contexte dans lequel écrit Rabelais, on peut citer le cas de l’empereur Charles Quint que ses contemporains trouvaient trop va-t-en-guerre, désirant annexer trop de territoires à son empire déjà assez vaste.

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