Les adversaires de la Révolution de 1789, très motivés, veulent la restauration de l'Ancien Régime, celui du Roi. En France, ceux qui viennent de perdre leurs privilèges avec la Révolution résistent contre les libertés et les nouveaux droits accordés au Peuple. Le clergé et les catholiques font partie de ces contre-révolutionnaires, car la nouvelle constitution civile vient de confisquer une partie du pouvoir et de l’influence des religieux. Les idées contre-révolutionnaires sont entretenues par Marie-Antoinette, des royalistes, des écrivains (Rivarol, Suleau), etc. Après la mort du roi Louis XVI, la Révolution est toujours contestée avec de violentes réactions en Vendée et dans d'autres régions. Les Montagnards gagnent leur bataille contre les Girondins, c'est la fin du fédéralisme. La Terreur s'installe et les opposants sont pourchassés. À l'étranger aussi, certains monarchistes critiquent la Révolution française et la France nouvelle fait peur. A partir de 1795, pendant le Directoire, les modérés et les monarchistes travaillent ensemble pour retrouver une monarchie. Mais le coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797) met fin à ces idées ; deux ans plus tard, le 18 brumaire an VIII, Napoléon Bonaparte s'installe seul aux commandes de la France. C'est la fin du Directoire et de la Révolution française.