La Révolution bouleverse complètement la société. Une France nouvelle apparaît. Ces bases servent encore de référence dans notre société.
Politique. Au début de la Révolution, le roi perd ses pouvoirs absolus, doit partager son pouvoir avec l'assemblée, qui propose et vote les lois. La Révolution pose le principe de la séparation des pouvoirs. Le peuple entre dans la vie politique (certains hommes, en fait, car les citoyens appelés « passifs », c'est-à-dire les femmes, les pauvres… ne votent pas). Il élit ses représentants qui siègent à l'assemblée.
Social et civique. Le peuple a exigé la liberté et l'égalité. Il les a obtenues. Le 26 août 1789, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen est adoptée comme préambule à la Constitution : égalité des droits, liberté d'opinion et de la presse, respect de la propriété. Les anciens privilèges sont abolis. La Marseillaise est l'hymne national. L'école est publique, le mariage civil existe et le divorce est possible.
Administration. Les départements sont créés avec chacun sa ville principale. La loi est la même pour tous sur tout le territoire.
Économie. Maintenant, tous les citoyens paient un impôt, en fonction de leur revenu. L’industrie et le commerce sont libéralisés : tous peuvent en faire leur métier. Les droits de douane et les péages sont supprimés à l'intérieur de la France, favorisant le commerce. De même, les systèmes de mesure sont unifiés, avec le mètre et le système décimal, et des unités communes (le gramme, le litre, …) apparaissent.
Justice. L'ordre d'emprisonnement donné par le roi (lettre de cachet) est supprimé, le principe de la présomption d'innocence est reconnu, l’organisation des tribunaux est simplifiée.
Religion. Les biens du clergé sont confisqués et vendus par l'Etat. L'Assemblée a voté la constitution civile du clergé : les prêtres sont fonctionnaires et payés par l'Etat.