À l'étranger, au début de la Révolution, les souverains pensent que la France nouvelle va être affaiblie. Louis XVI pousse alors les puissances étrangères à intervenir. Les révolutionnaires, eux, espèrent développer leurs idées qui se propagent déjà au nord de la France (Rhin) et en Italie. Pour défendre ses idées, la France fait la guerre à l'étranger, au roi de Bohême et de Hongrie (qui est en 1791 le frère de Marie-Antoinette) et à l'Autriche. En 1792, à Valmy, les Français, qui chantent la Marseillaise pour se donner du courage, battent les Prussiens. Ensuite, les soldats français gagnent en Belgique. La Révolution s'étend. Après la mort de Louis XVI, les puissances européennes ont peur et se regroupent pour combattre la France. Celle-ci compte beaucoup de défaites. Le gouvernement français mobilise encore plus de soldats. A l'intérieur de la France aussi, les idées révolutionnaires font peur : à l'ouest et en Vendée, le peuple, mécontent, se révolte contre la République. Malgré les victoires suivantes, la France instaure une dictature, appelée « la Terreur », pour faire face aux menaces à l'intérieur et à l'extérieur. La France va s'opposer à la vieille Europe pendant presque vingt ans.