Après la libération de Paris, le général de Gaulle se rend pour la première fois aux États-Unis où il est accueilli par le président Roosevelt. Par cette visite, il entend asseoir, auprès des Alliés, la position de la France parmi les vainqueurs de l'Allemagne nazie.
Il souhaitait contribuer à la création d'une union européenne à condition que soit respectée l'indépendance des États autant sur le plan politique qu'économique. La France, en particulier, ne devait y perdre ni puissance, ni liberté d'action.
Ils projetaient la défaite de l'Allemagne, puis la naissance d'une Europe réunifiée. La réconciliation avec l'Allemagne était également indispensable et devait se faire au travers de cette future union européenne.
Il estimait que l'Angleterre ne faisait pas concrètement partie du continent européen. Il pensait également qu'elle ne pourrait jamais entrer dans la CEE parce que ses intérêts économiques et stratégiques étaient ailleurs.
Le traité est signé à Rome le 25 mars 1957 par la France, la Belgique, les Pays-Bas, la République fédérale d'Allemagne, le Luxembourg et l'Italie. Il institue la création de la Communauté économique européenne (CEE).
La création de la Communauté européenne de défense, d'après lui, obligeait la France à perdre de l'argent ainsi qu'une grande partie de sa puissance armée. Il n'acceptait pas non plus l'idée que cela puisse aider l'Allemagne à se réarmer.
Euratom est fondé par les six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier. Il est créé pour coordonner les recherches entre États membres et favoriser le développement d'une industrie nucléaire européenne.
Robert Schumann est l'un des grands négociateurs des traités majeurs mis en œuvre dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. Député de la Moselle, il est président de l'Assemblée parlementaire européenne de 1958 à 1960.
En 1963, Konrad Adenauer, chancelier de la RFA depuis 1949, scelle la réconciliation franco-allemande en signant avec le général de Gaulle un traité d'amitié et de coopération.
Tandis que le chancelier Adenauer est partisan d'une Europe fédérale qui ne froisse pas l'Allié américain, le général de Gaulle ne souhaite pas d'une Europe supranationale pro-américaine. En revanche, les deux dirigeants, de Gaulle et Adenauer, œuvreront efficacement pour la réconciliation franco-allemande.
Le 27 janvier 1964, de Gaulle annonce une normalisation des relations avec la Chine communiste de Mao Zedong. Outre des intérêts commerciaux pour la France, il compte bien faire entendre, dans cette période de guerre froide, sa volonté de marquer son indépendance vis-à-vis des États-Unis.
Il refusait le projet de modification de l'unanimité au profit de la règle majoritaire dans les prises de décisions. Il désapprouvait également certaines mesures de la politique agricole commune. Pour cela, il a suspendu la présence de la France aux réunions du conseil des ministres.
Dans les années 1960, les deux blocs de la guerre froide se fracturent. La France quitte l’organisation militaire intégrée de l’OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique Nord) et marque sa volonté d'indépendance à l'égard de son allié américain.
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De Gaulle et la politique internationale dans un monde bipolaire
Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, et face à l'émergence des blocs américain et soviétique, le général de Gaulle n'a de cesse de vouloir donner à la France une place forte dans le nouvel ordre mondial. Guerre froide, construction européenne, réconciliation avec l'Allemagne... Révisez vos connaissances sur les évènements marquants de la politique étrangère menée par de Gaulle à partir de 1945.