Le piège de Dien Bien Phu en Indochine

Au printemps 1954, la bataille de Diên Biên Phu marque la fin de la guerre d’Indochine, avec une violente défaite des forces françaises. 

La victoire du communisme 

En 1954, les Chinois et les Russes aident le Vietminh à construire une remarquable force militaire. Cette puissance, appelée l'Armée populaire du Vietnam compte 400 000 soldats. Pour peser dans la discussion qui s’ouvre à Genève, Mao Zedong veut une victoire communiste. Mais, pour éviter l'internationalisation du conflit, les Chinois, de même que les Russes, progressent masqués. Il revient donc au Vietminh d'organiser la logistique de la bataille de Diên Biên Phu. 

La défaite de la France 

Dans des caches creusées à flanc de montagne, les soldats du Vietminh installent des canons, invisibles aux Français. Le 13 mars 1954, le Vietminh attaque. Parfaitement camouflés, leurs canons deviennent le cauchemar de l’artillerie française, car impossibles à atteindre. Le chef de l’artillerie française, le colonel Piroth se suicide au bout de 2 jours. Les Français s'en remettent aux avions, du porte-avions Arromanches, pour bombarder le Vietminh. C’était sans compter le redoutable barrage de canons antiaériens, d’origine soviétique... Encerclées, les troupes françaises perdent du terrain, jusqu'à donner l'ordre de cessez-le-feu, le 7 mai 1954.