Le général de Lattre de Tassigny et l'utilisation du napalm en Indochine

En 1951, Paris dépêche en Indochine le plus prestigieux de ses généraux : Jean de Lattre de Tassigny, héros de la Seconde guerre mondiale.

C'est qui le général de Lattre de Tassigny ?

Dès son arrivée, il convoque ses officiers. Il arrive comme un sauveur, un commandant. De Lattre sillonne l’Indochine. Il renvoie, tranche, décide. L’armée a trouvé son chef. L’homme ne manque ni de talent ni de panache. Il est dur mais respecté. Son fils Bernard combat lui aussi en Indochine. Le roi Jean dispose de tous les moyens. Il déploie une fabuleuse énergie. Cette nomination laisse le Viêt-minh de marbre. Le général Giap lance le 20 décembre 1950 une offensive générale au nord du pays, avec pour objectif de s’emparer d’Hanoï. Cinq divisions armées équipées par la Chine se lancent sur les défenses françaises qui fléchissent. La situation est critique.

Comment le général de Lattre utilise-t-il le napalm en Indochine ?

Dès son arrivée sur place, de Lattre prend en personne le contrôle des opérations. Il jette toutes ses forces dans la bataille. Il réquisitionne des avions civils pour renforcer les garnisons attaquées. Pour la première fois, goumiers et tirailleurs voyagent en classe affaires. Le général se procure une nouvelle arme : des obus spéciaux fournis par les Américains, du napalm. Cette essence gélifiée sème la mort et la panique chez l’ennemi. Le napalm, c’est du feu qui tombe du ciel. Le napalm ravagera le Vietnam pendant 3 décennies. Le général de Lattre ne rechigne jamais à se servir de cette arme terrible au nom de la civilisation. Il ne craint pas les critiques internationales et pour cause : son utilisation par les Américains en Corée n’a provoqué aucune réaction. Il n’y a pas de guerre propre.