L'avortement interdit par la loi

Jusqu'en 1975, et le vote de la loi Veil, l’interruption volontaire de grossesse est illégale et passible de prison. Chaque année, de nombreuses femmes bravent l’interdit et se tournent vers l’avortement clandestin, parfois au péril de leur vie...

Illégalité de l'avortement

En France, depuis la loi de 1920, les femmes qui avortent sont dans l'illégalité. Celles et ceux qui les aident risquent jusqu'à 5 ans de prison. Quant aux médecins, ils courent un risque supplémentaire : être radié de la profession par le Conseil de l'ordre. Si bien que la plupart refuse d'intervenir. Certains de ceux qui acceptent le font par courage, par conviction, tandis que d'autres, par pur intérêt financier.

Avortement clandestin et violences

Pratiqués souvent sans anesthésie, ces avortements deviennent des violences gynécologiques. Pire, de très nombreuses femmes venues chercher de l'aide ont été victimes d'agressions sexuelles de la part des médecins.

Il faut attendre 1975, et le vote de la loi Veil pour que l'avortement soit légalisé en France.

👉 Découvre aussi les autres extraits du documentaire Il suffit d'écouter les femmes.