Martin Luther King expose son rêve pour l'Amérique (1963)

Malgré la ségrégation, les Afro-américains relèvent la tête et le mouvement des droits civiques réclame justice. En décembre 1955, Rosa Parks refuse de céder sa place à un passager blanc, lors d’un trajet en bus. Pour soutenir sa position, une campagne de lutte non-violente est alors organisée par un jeune pasteur, Martin Luther King, qui prône l'égalité entre les Noirs et les Blancs. 

La domination des suprémacistes blancs  

Lors de la manifestation pacifique en soutien au geste de Rosa Parks, la répression policière est violente. Le mouvement des droits civiques demande la fin de la ségrégation, mais dans le camp adverse, ni les Blancs, ni les suprémacistes du Sud, ne sont prêts à laisser leur domination. Pour citer le gouverneur de l’Alabama, Georges Wallace : « Au nom du plus grand peuple qui ait foulé cette Terre, je dis : ségrégation maintenant, ségrégation demain, ségrégation pour toujours ! ».

Le rêve de Martin Luther King 

Le 28 août 1963, plus de 300 000 Américains, noirs et blancs, marchent sur Washington, pour faire entendre la voix d’une autre société. Le révérend Martin Luther King expose son rêve pour l’Amérique, dans son célèbre discours « I have a dream ». « [...] J’ai un rêve que mes quatre jeunes enfants, vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés par la couleur de leur peau, mais sur leur personnalité propre. Je rêve aujourd'hui. Enfin libres ! Enfin libres ! Merci, Dieu Tout-puissant ! Nous sommes libres enfin ! » Malgré cet appel du leader de la non-violence, l'Amérique refuse de tourner la page. Les suprémacistes blancs restent sur la défensive.