Nagy est membre du parti communiste hongrois. Il est déjà chef du gouvernement de la République populaire de Hongrie avant la révolution.
Afin de réprimer la révolution hongroise, l'armée soviétique est sollicitée. Des centaines de chars et de soldats russes mettent fin dans le sang à cette insurrection.
Durant la révolution de 1956, Imre Nagy est nommé Premier ministre. Il forme un gouvernement pluripartite et proclame la neutralité de la Hongrie en quittant le pacte de Varsovie. Pàl Maleter est nommé ministre de la Défense.
Après l'intervention russe pour la répression de la révolution, le gouvernement mis en place par Nagy est déclaré illégal. Nagy et Maleter sont condamnés à être pendus.
Après un procès mené à huis clos, Nagy et Maleter sont condamnés à mort : leur immunité liée à leur soutien antérieur au parti communiste est levée par Moscou.
Avant d'envoyer les chars sur Prague, Brejnev tente à plusieurs reprises de ramener Dubcek à la raison puis déploie l'armée rouge aux portes de la Tchécoslovaquie. Tandis que Prague persiste, Brejnev ne peut se permettre de laisser faire au risque que la contestation ne s'étende et décide d'occuper la ville.
Malgré les mises en gardes de Moscou, Dubcek poursuit sa politique de réforme. L'URSS décide alors d'intervenir et déploie 600 000 soldats en Tchécoslovaquie afin d'écraser le printemps de Prague.
Le « communisme à visage humain » fut le programme annoncé par Alexandre Dubcek quand il devint Président du parti communiste. Les événements qui découlèrent de son application sont connus sous le nom de « printemps de Prague ».
La Tchécoslovaquie exista d'octobre 1918 au 31 décembre 1992. Elle réunissait l'ancien empire austro-hongrois, les États actuels de la République tchèque et de la Slovaquie. Prague en était la capitale.
Lorsqu'il arrive au pouvoir en Tchécoslovaquie, Alexandre Dubcek engage de nombreuses réformes libérales, abolit la censure et reconnaît l'indépendance des syndicats. Il est à l'origine du printemps de Prague.
Alors qu'il accepte de revenir sur sa politique libérale pour apaiser Moscou, Alexandre Dubcek est remplacé à la tête du pays par un dirigeant à la solde du Kremlin. L'ex-président retourne à l'anonymat et devient agent des eaux et forêts.
Des chars soviétiques sont envoyés au milieu des manifestants. Les troubles s'étendent dans toute la RDA et la révolte est stoppée violemment. Cette intervention militaire engendre 21 morts.
Le soulèvement ouvrier prend un tournant politique. Les Berlinois pillent des entreprises nationalisées et malmènent des hommes d'État responsables du régime.
Ne supportant plus le régime communiste, les Berlinois se révoltent afin de réclamer des élections libres et un régime démocratique. De plus, la situation de division de l'Allemagne est vivement contestée.
Les États-Unis envoient des tonnes de vivres à Berlin-Ouest, les stocks sont en particulier débloqués pour les personnes venant du régime communiste. C'est ainsi que des milliers de Berlinois de l'Est franchissent la frontière.
En 1956 a lieu l'insurrection de Budapest qui engendre une révolution nationale contre le gouvernement de Hongrie, dont la politique est dictée par les Soviétiques.
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Guerre froide : les répressions
Dans les pays de l’Est, la domination soviétique et le système communiste sont ébranlés par des initiatives locales comme l'insurrection hongroise en 1956 et le printemps de Prague en 1968. Ces tentatives sont sévèrement réprimées par l'armée soviétique. Tout comme les manifestations des ouvriers est-allemands à Berlin en 1953. Testez vos connaissances sur ces insurrections et leurs répressions.