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Le soi et le non-soi
Corpus, paroles d'expertsEn immunologie, chaque individu est unique et possède ses propres molécules. Cette singularité du patrimoine biologique n’est pas sans poser de graves problèmes en cas de greffes… Explications avec Jean-François Bach, immunologiste, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences.
Qu'est-ce que le « soi » ?
Si les psychologues et les psychiatres parlent du « moi », les immunologistes, eux, emploient le « soi » pour évoquer l'individu. Ainsi, le soi désigne ce qui nous appartient, les molécules et les gènes propres à chacun. Par définition, le soi est différent d'un individu à l'autre. Pour prendre l'exemple des groupes sanguins, tout le monde n'a pas le même. Ils sont au nombre de quatre : A, B, AB ou O.
Greffe d'organes et risque de rejet du « non-soi »
Dans chaque organisme, il existe également des marqueurs, des antigènes appelés HLA, beaucoup plus nombreux, et qui sont la cible des rejets lors des greffes. Les chances de trouver chez un donneur la même composition d’antigènes est extrêmement rare. Ainsi, lors d’une greffe d'organe, il faut trouver la personne qui est la plus proche. Mais cela est souvent très difficile, car chaque sujet est presque unique, notamment pour ses constituants et pour ce qui concerne les molécules reconnues par le système immunitaire ; un peu comme si cette personne avait une carte de visite personnelle.
Réalisateur : Roland Cros
Producteur : Réseau Canopé / Universcience
Année de copyright : 2014
Année de production : 2014
Publié le 27/08/21
Modifié le 02/01/23