Si Albert Camus est un auteur de littérature, le journalisme a occupé une grande place dans sa carrière. Il a commencé à l'Alger républicain, en Algérie. Il a également travaillé à Combat. C'est à L'Express qu'il donne la pleine mesure de ses talents de chroniqueur.
En 1957, Albert Camus reçoit le prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son œuvre. En 1958, il achète une ancienne magnanerie à Lourmarin, dans le Luberon. Il a l'impression de retrouver les lumières et les couleurs de son Algérie natale. Il décède en 1960.
En 1946, Sartre donne une conférence : « L'existentialisme est un humanisme ». Il est considéré comme le père de l'existentialisme français. Il place les choix de la subjectivité individuelle au cœur de la réflexion. La critique rattache également l'œuvre de Camus à ce courant.
En 1949, dans Les Justes, Camus prône le respect de la vie contre le terrorisme. Pendant la guerre d'Algérie, sa mère vit à Alger dans un quartier exposé aux risques d'attentat. Dire qu'il la préfère à la justice lui sera reproché. Il décide alors d'arrêter de s'exprimer publiquement.
Pour Albert Camus, « l'homme est la seule créature qui refuse d'être ce qu'elle est. » Il écrit sur la prise de conscience de l'absurde de la condition humaine. Pour lui, la révolte est une réponse à cet absurde. Elle le conduit à l'action et au combat contre les inégalités.
Albert Camus nait en 1913 à Mondovi, en Algérie. Il y fait ses études, puis débarque en France en 1940 et s'installe à Paris. Il est romancier, écrivain, philosophe, dramaturge, essayiste et nouvelliste. Il décède en 1960 dans un accident de voiture.
Dès 1939, alors qu'on se soucie peu des populations colonisées d'Algérie, Camus dénonce leur misère économique. Mais il écrit dans ses Chroniques algériennes : « l'indépendance nationale est une formule purement passionnelle ». Camus n'est pas un révolutionnaire.
Après la sortie de L'Homme révolté de Camus en 1951, Francis Jeanson publie dans la revue Les Temps Modernes un article dénigrant le livre et son auteur. Camus écrit alors au directeur du journal, Sartre, qui lui répond. Les deux lettres paraissent en juin 1952, c'est la rupture.
Sartre est attaché au communisme. Bien qu'il le sache totalitaire, il se sert du modèle soviétique pour critiquer le gouvernement français. Camus ne cautionne pas ce procédé et dénonce les cruautés commises en URSS comme les déportations dans les goulags.
L'éditorial, ou édito, est un article qui exprime l'opinion du journal dans lequel il paraît ou du journaliste qui le signe. Albert Camus le définit ainsi : « Une idée, deux faits à l'appui, trois feuillets ».
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Albert Camus : ses idées et ses combats
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