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Le football, un atout géopolitique
GéopoliticusAlors que le Qatar a organisé la 22e Coupe du monde de football, Géopoliticus revient sur les enjeux géopolitiques pour les pays organisateurs de ce grand rendez-vous du ballon rond. Explications.
Histoire de la Coupe du monde de football
A l’initiative de Jules Rimet, président de la Fifa de 1921 à 1953, la première Coupe du monde de football a lieu en 1930, en Uruguay, petit pays coincé entre les géants argentin et brésilien, qui voit dans le football le moyen d’exister sur la carte. 13 équipes y participent dont seulement 4 européennes. Le 20 novembre 2022, c’est au Qatar que s’ouvre la 22e Coupe du monde de football. Ce petit pays richissime, situé entre les géants saoudien et iranien, mise également sur le sport pour - l’espace de quelques semaines - être au centre de la planète. Inconnu il y a peu, le Qatar est sous le feu des projecteurs et des critiques depuis qu’il a obtenu l’organisation de la Coupe du monde. Point de comparaison : en 1930 et en 2022, les deux pays organisateurs visent le même objectif : la visibilité. En 2022, près de 32 nations y participent. Et le nombre de téléspectateurs, qui s’était élevé à plus de 3,5 milliards lors de l’édition 2018 en Russie, devrait encore augmenter.
Le football, un outil de « soft power »
En quoi le football est-il un enjeu géopolitique ? Il n’y a actuellement pas de phénomène plus global que le football, stade suprême de la mondialisation. Mbappé, Messi, Neymar ou Cristiano Ronaldo sont parmi les personnalités les plus connues du monde. Mais, alors que la mondialisation est régulièrement accusée d’effacer les identités nationales, le football, lui, les renforce. Les populations des nations qualifiées se regroupent derrière leurs équipes nationales, oubliant un temps les divisions politiques, culturelles, religieuses ou sociales. Pour les pays nouvellement créés, rejoindre la Fifa paraît aussi indispensable que d’être admis à l’Onu. Et pour cause, le football est un formidable atout de « soft power ». Le succès d’une équipe nationale fait beaucoup pour le prestige d’un pays. La puissance d’un pays en football n’est pas un facteur de crainte comme en matière militaire. Elle suscite, au contraire, l’admiration et le respect au-delà des frontières.
Mondial de foot : critiques internationales et soupçons de corruption
Si le sport se veut en principe apolitique, la visibilité qu’il offre en fait un espace d’expression des rivalités et des enjeux géopolitiques. Récemment, la Fifa a pris la décision d’exclure la Russie de l’édition 2022 du fait de la guerre qu’elle mène en Ukraine. Le sort des travailleurs immigrés et l’impact environnemental de l’évènement exposent également le Qatar aux critiques sur la scène internationale, sans pour autant qu’aucun pays n’ait annoncé de boycott. Et les soupçons de corruption dans l’attribution des Coupes du monde ont entaché la Fifa. A l’occasion des matchs de Coupe du monde, certaines réalités peuvent également s’illustrer, mais dans un contexte sportif, et non militaire ou diplomatique. Plusieurs exemples dans l’histoire en témoignent. Lors de l’édition de 1998, alors que les relations entre Washington et Téhéran sont particulièrement dégradées depuis deux décennies, les équipes nationales américaines et iraniennes se rencontrent et posent ensemble pour une photo mythique. Preuve, s’il en fallait, que football et géopolitique sont intimement liés.
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Réalisateur : Maxime Chappet
Auteur : Pascal Boniface
Producteur : France Télévisions, Producteur exécutif : Corner Prod, avec la participation de l'IRIS
Année de copyright : 2022
Année de production : 2022
Année de diffusion : 2022
Publié le 10/11/22
Modifié le 02/01/23
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