« Evil » de Hervé Di Rosa

Monstrueux, méchants, mais très rigolos. Les créatures qui habitent le tableau Evil de l’artiste français Hervé Di Rosa vont forcément te faire penser à des personnages que tu connais à travers les bandes dessinées ou les dessins animés. On t’explique tout dans ce nouvel épisode de Baam ! De l’art dans les épinards.

Evil, le mal qui fait sourire

C’est une bande de super-vilains qu’a peinte Hervé Di Rosa en 2009 dans sa grande toile Evil. Mais quand tu les regardes en détails, ils font plus rire que trembler. Avec leurs grandes bouches, leur œil unique et leurs couleurs vives, ils te font peut-être penser aux Minions, ces petits êtres jaunes et rigolos, héros d’un célèbre film d’animation. Di Rosa, lui les appelle tous René (pas vraiment un nom de super-vilain qui fait faire des cauchemars !).

Di Rosa et l’art modeste

Si le style d’Hervé Di Rosa te rappelle celui des BD ou de dessins animés, c’est normal. Car cet artiste est passionné par tout cet univers et il pense que l’art devrait parfois être un peu plus léger et accessible. Il est aussi fan de musique, de street art, de couleurs éclatantes… Il ne fait pas de différence entre les tableaux exposés dans les musées et une planche de BD. Pas de différence non plus entre une sculpture classique et une figurine de héros moderne. Pour lui, tout ça, c’est ce qu’il appelle de l’art modeste. Ses Renés, Di Rosa les met en scène dans plein de situations différentes au fil de ses tableaux : en super-héros, dans la jungle, sous la neige du Grand Nord, et même sur l’autoroute des vacances. Les Renés, c’est un peu nous tous, les gens du quotidien dans tous nos instants de vie en société. Dans les années 1990, Di Rosa pousse à fond l’idée de l’art modeste en adaptant la vie de ses René et dessins animés pour la télévision ! Alors est-ce que toi aussi tu te sens un peu René sur les bords ?

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