Les enfants du IIIe Reich : les camps de travail

Au printemps 1945, les Alliés continuent leur progression et découvrent alors dans l’Allemagne du Reich, des régiments auxquels ils ne s’attendaient pas. Des soldats, certains en guerre depuis plus de quatre ans et enrôlés dans l’armée nazie, sont des enfants. Ils viennent de Pologne, de Hongrie, de toute l’Europe de l’Est.

Enfants-soldats ou enfants-forçats 

Durant la Seconde Guerre mondiale, des centaines de milliers d’enfants sont arrachés à leurs familles par la Gestapo, pour devenir des enfants-soldats. Emmenés sans leurs parents dans un village, ils sont auscultés de la tête aux pieds, pour vérifier leur état de santé puis envoyés dans des camps militaires ou dans des camps de travail, à des kilomètres de là où ils habitent. 

Nier l'identité des enfants

Les nazis leur donnent des matricules et le prénom des enfants disparait. Il leur est interdit de parler leur langue maternelle : « pour chaque mot en polonais, c’était trois jours sans nourriture, trois jours sans dormir ou trois jours de marche » témoigne un rescapé. Les enfants sont frappés et réprimandés. Les gardes les insultent. Les conditions sont inhumaines. Le souvenir indélébile.

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